Sortie canyon du 13 octobre par Sandrine |
C'est par un beau dimanche d'octobre que nous nous sommes retrouvés sur le parking du Mac Do de Saint Marcel, à 10 heures du matin (au moins, c'est cool, les sorties de Jacqueline, on ne se lève jamais aux aurores !).Michel est arrivé le premier, ce qui a nous a valu de manquer perdre un adhérent : en effet, il a failli suivre un club de belles grimpeuses qui avaient aussi rendez-vous ce dimanche à 10 heures sur le parking du même Mac Do ! Heureusement, Jacqueline est arrivée sur ces entre faits pour récupérer notre membre égaré…. Bref, Michel nous annonce que Béné ne viendra pas, pour une obscure raison de panne de voiture ? Sacrée Béné ! Arrivent Sylvaine, copine de bringues (ou de stage Préfo ? Je ne me souviens plus, mais c'est peut-être la même chose …), puis Jean-Luc et Marie-Jeanne, qui ne semblaient pas très bien réveillés … Nous voilà partis, j'ai même le privilège de monter dans la toute neuve voiture de Michel, engin très intelligent qui parle, par exemple qui demande " si possible de faire demi-tour " lorsqu'il détecte au loin des képis …Vraiment utile ! … Nous voilà arrivés, sur les coups de midi, à Serrières sur Ain, où nous garons une des deux voitures et nous préparons : nous enfilons les combinaisons, ce qui est toujours une partie de plaisir, surtout pour les petits vieux à mobylette du coin à qui Jacqueline et Sylvaine montrent leurs fesses… Nous rejoignons le départ du canyon (ah oui, parce que, j'ai oublié de le dire, c'était une sortie canyon …), et trouvons un joli petit pré pour pique-niquer. C'est très agréable, les rillettes de saumon de Sylvaine sont très bonnes, et nous comparons les différentes marques de tablettes de chocolat. Il y a bien quelques tirs de chasseurs qui perturbent de temps en temps cette paisible atmosphère, mais cela ne nous tracasse pas trop (du moins, pas encore : impossible pour eux d'atteindre le fond du canyon : leurs bottes ne sont pas assez hautes ..) Bon, on hésite entre une sieste et redescendre au troquet pour un petit café, et finalement, on se décide à descendre dans le petit bois. Les chasseurs, un peu éberlués (mais avec le recul, on peut comprendre …), nous indiquent comment rejoindre le fond du ravin (euh, du canyon !) : après le capot de bagnole, prendre à gauche, ça descend tout droit … Bon, tels les nains revenant de la mine, nous voici partis, tout guillerets et clinquetants. La lumière est belle, et ça sent bon le champignon … Très rapidement, nous arrivons au fond, et là, il faut bien nous rendre à l'évidence : il n'y a pas d'eau ! Mais c'est pas grave, il doit y en avoir un tout petit peu plus bas, il doit bien y avoir plein d'affluents qui viennent se jeter dans notre petite rivière. Et nous descendons, nous descendons …Enfin, le premier rappel, avec à l'arrivée, une petite flaque, pas nauséabonde du tout, genre la vasque d'eau transparente à 27°C, dans laquelle on saute sans réfléchir (en réalité, on n'en voyait pas le fond, et ce n'était pas à cause de la profondeur d'eau … ce qui fait qu'on a bien réfléchi, et on n'a pas sauté, sauf Jean-Luc, qui après une longue méditation, a effectué une espèce de vol plané sur le dos au ras de la surface : magnifique !). Plusieurs rappels s'enchaînent ainsi, dans la bonne humeur générale : qui se retrouve avec une perruque de mousse verte, qui une superbe paire de bacchantes, voire même de superbes touffes de fougères dans les oreilles … Bref, du délire ! Le contact du néoprène sec se fait de plus en plus agréable, la sueur vient juste un peu irriter le derrière des genoux et le devant des coudes … Mais on est tellement bien ! C'est vrai, tout seuls dans la forêt, personne n'a choisi le même canyon que nous ! Enfin, du moins, pas pour y faire du canyoning ! Car Jacqueline, qui était à la tête de sa petite troupe, (c'est elle qui avait des fougères dans les oreilles !), s'est retrouvé nez à nez avec des randonneurs qui remontaient paisiblement le lit de la rivière. Ils n'ont même pas eu peur, ils ont dû croire qu'ils étaient tombés sur le tournage d'un film, genre La Cité des Enfants Perdus …. Enfin, nous l'avons trouvée, notre vasque d'eau transparente, mais pas à 27°C, plutôt à … 8 ? ! Prétextant qu'il ne faut pas déranger la faune, nous l'avons presque ignorée et avons continué notre chemin, la voiture n'était plus bien loin ! Au moins, pas besoin de faire sécher le matériel …La journée s'est terminée par un pique-nique au bord d'un petit lac, bien mérité après cette descente épuisante, mais qui ne manquait pas de charme ! A bientôt pour de nouvelles aventures ! (hein, Béné !) Sandrine. |