L’affaire Corse

Par Violette.

9 Participants (100% ABC) : Jacqueline, Bruno, Ludo, Agathe, Sylvain, Ingrid, Guy, Aymeric, Violette.

Bien organisés, 3 groupes de 3 voitures s’élancent, le mardi 29 avril, en direction de Toulon.
Leur destination : la Corse ! Avec une tranquille traversée (enfin, sauf pour Guy qui “dormira” sur une banquette du self, il n’y avait que 8 places en cabines…), ils arrivent sur l’île de beauté, accueillis par un temps grisouille et une petite brise bien fraîche. Oh ! On est en Corse ou on n’est pas en Corse ??!!?!

 

Mercredi 30 avril – La Richiusa

Ce canyon a l’air superbe. Ludique et aquatique, de belles petites cascades, des toboggans, de belles vasques… mais pourquoi l’eau fait-elle 7°, il est où le soleil et c’est quoi ce vent là dans l’étroiture ??? Bon il faut dire qu’avec une arrivée sur site à 9h (du jamais vu !), il fallait s’attendre à avoir froid. Et la marche d’approche d’une heure, qui nous avait bien réchauffés, n’a pas suffit. En fait, c’était un test de résistance et de motivation pour les petits nouveaux Aymeric et Guy. Réussi !

Partir à 9h, c’est finir tôt. On a donc le temps de s’installer dans le palace réservé par Jacqueline à Sagone, au bord de la mer (où le soleil brille et les vagues déferlent sur la plage), et d’acheter de quoi se sustenter pour tout le séjour. Pas de demi pension ici, il va falloir cuisiner ! Je crois que personne n’a râlé pour participer, que ce soit pour découper le poulet ou pour confectionner des ti punch…

Jeudi 1er mai – Le Dardu

Echaudés (ou plutôt, congelés !) par l’expérience de la veille, nos fameux canyonneurs, non sans avoir passé leur matinée dans la voiture pour visiter les montagnes corses (enfin, pour repérer un canyon trop en eau quoi !) se jettent dans un canyon situé au bord de la mer, avec une eau plus chaude et du soleil toute la journée pour réchauffer leurs épaules. Il est situé dans les calanches de Piana, un site splendide, qui ravit nos mirettes toute l’après midi.

On apprécie ! Les cascades s’enchaînent sans encombres, et après 4 heures de jeu, nous remontons dans un sentier de sanglier qui laissera bien des marques sur nos mollets…

L’arrivée au gîte étant bien tardive, nous zappons l’apéro pour cuisiner illico, et la journée se termine par un loup-garou (enfin, 3 loups-garous), l’occasion de bien se friter entre amis !

Venrdredi 2 mai – Le Sulleoni

Nous laissons Ingrid à la maison pour faire ce canyon qui s’annonce plutôt long, et dont la marche de sortie semble incertaine et compliquée. Le soleil, qui brillait bien à Sagone, s’efface derrière les nuages. Après une longue navette, nous partons depuis un petit hameau vers le départ. Il fait 10°. Nous croisons ruches et gros cochons domestiques sur le chemin puis pique niquons au départ (miam ! salade de riz préparée par Bruno !). Rapidement, le soleil fait son come back. Même journée que la veille, dans un environnement tout aussi splendide, mais avec des cascades plus techniques dont la fameuse C65, impressionnante ! C’est qui qui range les cordes toutes tortillonnées après ??????

La marche de sortie s’avère en définitive très facile et bien marquée, et tandis que les premiers arrivés font la navette, le reste du groupe fait bronzette sur le parking.

C’est une partie de Buzz It qui s’engage après un apéro et un repas bien mérités. Où nous

apprendrons que la machine à soda remplit de multiples fonctions et que les belles-mères sont décidément bien mal aimées…

Beaucoup de ti punch ont été bus ce soir là… Et Guy, l’homme qui ne buvait pas d’alcool, ayant perdu au jeu, bu cul sec son verre de rhum, et sans broncher !!! Je crois bien qu’il en a redemandé, le coquin…

Samedi 3 mai – Le Frascaghiu

Aujourd’hui, c’est Agathe qui garde le gîte, tandis que nous partons pour la vallée du Golo. 2 heures de route, 18 vaches, 1 mouton et 94 cochons croisés plus tard, sous un ciel menaçant, nous nous rendons compte que le canyon que nous voulions faire est trop en eau. Qu’à cela ne tienne, nous nous rabattons sur le plan B, situé un peu plus loin. Malheur ! La route d’accès est impraticable, et il faut marcher 2 heures pour l’atteindre. Il est déjà tard et il pleut.

Que faire ? Le groupe se rabat sur une bonne bouse, petit canyon proche du col du Vergio. Ingrid et Violette renoncent, la température de l’eau étant sûrement proche de 5°. Les plus courageux partent donc, mais le gros débit les met parfois en difficulté. N’est-ce pas Ludo ? Le bouchon, ça te dit quelque chose ?!

Quant à Sylvain et Jacqueline, ils n’en finissent pas de tester les remous et les tourbillons surveillés de prés par Bruno qui pour une fois se caille les miches.

C’est au restaurant que se termine la journée, une chouette paillotte au bord de la mer. Un petit Tabou à la maison clôture le tout, mais la fatigue se fait sentir.

Dimanche 4 mai – La Leccia Rossa

Dernier jour en Corse… nous rangeons nos appartements et, après avoir définitivement renoncé au Ziocu (il faudra revenir !), nous roulons à nouveau vers le village de Bocognano pour faire la Leccia Rossa, juste à côté de la Richiusa. Nous pique niquons sous le soleil et enquillons la marche d’approche, toujours en mode sanglier. Un malentendu sur le départ du canyon plus tard (Agathe – Le cairn, il sert à rien le cairn ???!!! / Sylvain – Siiiii… mais le sentier continue, il doit y avoir de beaux tobs plus haut !), sous la menace (factice !) d’un orage, nous partons dans ce beau canyon ludique, qui certes aurait été mieux sous le soleil, mais nous amuse bien tout de même. Pas mal de sauts et de toboggans, une ou deux cascades arrosées…

Tout cela se termine par 40 minutes de marche dans la Gravone, histoire de bien s’achever. Sylvain et Violette, courageux ou fous, se jetteront dans cette rivière après s’être débarrassés de leur combis…

La journée n’est pas finie : nous visitons le site du voile de la mariée (il faudra revenir !) et sa C115, puis partons nous restaurer à Ajaccio, avant d’avoir (de justesse !) le ferry qui nous ramène sur le continent. C’est un 6 qui prend qui achève la soirée, gagné par Bruno, perdu par Ludo, et tandis que les plus fatigués vont se coucher, les acharnés jouent à la bataille.

Le lendemain, Ingrid, Aymeric, Guy et Violette rentrent à Lyon, les 5 vaillants restants allant faire mumuse dans un canyon sec.

Jacqueline :

Ben oui, à vrai dire 5 jours c’est à peine suffisant et puis lundi il fait un soleil splendide et puis d’habitude on rentre à la bourre et HS…

Alors Sylvain et Agathe prennent la direction des opérations et nous emmènent (bruno, ludo et jacqueline) dans le trou souffleur : petit parcours sec dans les calanques de Cassis.

Quelques coups de soleil plus tard, après cette magnifique ballade terminant par une via ferrata et un bain dans la mer glaciale pour sylvain et Jacqueline (décidemment ces 2 là descendent des phoques !), nous reprenons le chemin du retour et de la civilisation avec de merveilleuses images en tête.

Encore un chouette périple canyon dans une bonne ambiance même si la Corse nous a montré son côté froid et obscur !

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