Archive pour la catégorie ‘Sorties’

Voie normale du Mont-Aiguille

les 28 & 29 juin 2008

Au départ nous étions 7 le 28 Juin et à l’arrivée aussi le 29 Juin!! Magique…

Donc pour gagner du temps nous partîmes la veille. Dodo à la belle étoile pour les courageux. Les autres classiquement sous la tente. La belle étoile avait peur de s’ennuyer car il y avait plein de copines. Pas de Nuage de mouche pour nous tenir compagnie comme promis par Caroline mais une humidité tenace qui n’a pas entamée notre moral d’acier. Réveil au clairon à 5h et départ tambours battants à 6h avant l’autre groupe qui se préparait sournoisement dans leur luxueux camping-car. Arrivée en bas de la voie juste avant les précités qui se sont arrêtés avant nous pour s’équiper !

Nous voilà partis à huit heures derrière une cordée de papi et mamie et une autre avec papa et fiston pas bien vieux. J’avais bien dis qu’il aurait fallu partir 1/4 d’heure avant.

Peu importe, le papa et le fiston courent et nous abandonnent lâchement. Ainsi va t il aussi en être du troisième age ! En fait c’est peut être 1 h avant qu’il aurait fallu partir !!!

Donc voilà même que la première cordée perd de vu la seconde et la troisième (je parle du groupe d’abc). Regroupement in extremis derrière le pilier de la vierge. Même un aveugle aurait vu les deux énorme pitons qui partent tout droit devant, mais la dalle lisse et le pierrier glissant du dessus leur faisait envie. Laurent en est encore tout chose ! Mathieu Zen, Stéphane Héroïque. On s’en souviendra.

Re-départ pour la boite aux lettre dans laquelle Céline a vraiment du essayer de passer… Ou alors elle n’était pas encore bien remise de ses émotions ! Elle a du y voir quelque chose d’effrayant car elle a fini par revenir. Regroupement au pied de la cheminée et re-départ pour déboucher sur le plateau sommital. Rapide déjeuner (le temps se couvre).Décidément, ça fait la deuxième fois que j’y vais et la deuxième fois que j’y mange en 1/4 d’heure là haut. Le service ne s’arrange pas. Descente au sec dans un joli vallon, jeu de cache cache avec le premier rappel (j’aime toujours autant les descriptions des topos). Il y en a bien qui sont descendus avant nous mais ils disparaissent comme par magie ! Nous avons trouvé une cordée de trois en train d’équiper un point pour descendre en rappel sur 60 m avec un rappel de 100 (divisé par deux ça fait que 50 m). Dégoûtés, nous snobbons pour aller trouver un joli rappel sur chaîne et maillon comme on les aime chez nous.

Stéphane passe en premier et part jouer à cache cache avec le second rappel. Il est très bon à ce jeu là. Magnifique descente de 50 m entre la paroi et une écaille, retour par une chatière meurtrière et un petit col. Descente en silence un peu fatigué mais surtout ravis de la promenade et de la performance.

Retour à Lyon sous 32°C et boulot ce matin… Grosse déprime !

Il y aura certainement une prochaine fois. Le coin est vraiment très beau.

Des photos à venir certainement.

Mathieu, Stéphane, Céline, Laurent et Caroline… Mais alors qui était la 7e (le sixième c’est moi) : Pascale. Je me demande encore si elle a bien compris pourquoi nous n’avons pris que deux rappels pour trois cordées. Vous aussi je suppose… Et si je vous dis qu’un des deux rappels était coupé en deux tout de suite ça fait tilt. Mais alors comment on fait pour descendre sur 50 m avec un rappel de 100 m coupé en deux. Interrogation à Curis jeudi soir. Passeport rose en jeu

C’est de l’humour et en plus Pascale, on l’adore !!! Et puis s’était juste une idée folle que j’ai eu juste avant de partir pour éviter de porter un rappel de 10m m non coupé en plus.

Description du passeport rose :

  • savoir compter jusqu’à 3.
  • compter trois cordes.
  • ajouter 50 + 50 (non ça ne fait pas 25, il va falloir réviser !)
  • décomposer 100 en deux nombres égaux.

Attention les notions des passeport précédents (passeport rose bonbon :savoir compter jusqu’à 1 et passeport rose saumon : savoir compter jusqu’à 2) seront aussi évaluées.

Patrice C.

Le bal des balaises à Omblèze

Drôme, les 7 & 8 juin 2008

Un rapide compte-rendu du WE ABC à Omblèze. La petite troupe comptait : Guillaume, Laurence, Olivier, Sylvie, Pascale, Caroline, Agathe, Laurence, Estevan et votre rapporteur.

Arrivée en milieu de matinée au gîte et départ pour les falaises dans les gorges d’Omblèze. Le temps est voilé voire carrément humide, mais le temps de trouver des voies sèches, nous voilà lancer dans de la belle escalade. À chacun son niveau, mais le 6a est quand même la règle et c’est un peu beaucoup pour les débutants de l’escalade en tête.

Après une après-midi relativement agréable, le froid commence à peser sur le moral des troupes : retour donc au gîte et à grand renfort de tisanes (et d’olives vertes farcies au thon !), tout le monde attend le repas du soir. Non sans avoir longuement discuté du programme de lendemain, le groupe s’étiole au fur et à mesure des départs pour une nuit réparatrice dans la douce froideur de ce début de mois juin…

8h : réveil progressif de chacun, et après un solide (!!!) petit déj’, nous voilà parti pour la Grande Face. Pas moyen d’échapper à un crachin breton toute la matinée : le moral est en berne chez nombre de grimpeurs, d’autant plus que la falaise est assez exigeante pour les doigts (nombreux sont ceux qui compareront les prises de main à des bols de punaises). Le soleil reviendra pour ne plus nous quitter de l’après-midi. Après-midi qui se conclura par la tentative de Pascale dans une 7a en tête, avec le soutien moral de tous et les conseils techniques des plus expérimentés ! Félicitations à elle, d’autant plus que votre serviteur a lamentablement échoué à sa suite (honte sur moi !) la rédaction du CR faisant office de gage…

En bref, malgré la météo capricieuse, on a finalement bien optimisé notre week-end (ABC : premier prix d’obstination et de persévérance), à la découverte (ou la redécouverte) d’un site vraiment superbe. À rééditer donc !

Mathieu G.

Saou la pluie

Saou, les 24 & 25 mai 2008

Participants : Caroline, Pascale, Caroline, Vanessa, Nadège, Marie, Matthieu, Valérie, Agathe puis Rémi et Vincent

C’est sûr, on aurait pu faire un week-end ABC du genre : Super week-end bien ensoleillé, que du beau monde tous dans du 6B minimum avec en plus des ouvertures de voies où l’homme n’avait encore jamais posé un pied…. Mais non ! C’est trop simple pour l’équipe de choc haute en couleurs que nous étions !

Pour le décors : les belles falaises du rocher aux abeilles à Soyan avec comme son nom l’indique, pleins d’abeilles.

Pour le temps ben… pas de pluie samedi et pluie dimanche mais ça on était prévenu.

Pour les personnages, et c’est là ou ça se complique, on pu croiser : un conducteur de corbillard sans pot d’échappement (Rémi), une blonde qui a perdu son cerveau (Pascale), une grimpeuse qui a tenté de se reconvertir en amazone (Caroline B), une fan inconditionnelle du Saint Marcellin (Marie), un vrai pompier de Paris (Vincent), un ramasse dégaine (Mathieu), une vraie Parisienne du 9/4 (Caroline), j’en passe et des meilleurs.

Quand la dreamteam de l’escalade Lyonnaise débarque dans la Drôme, ça grimpe jusqu’à ce que la pluie nous chasse. Même les voies avec essaims d’abeilles ne nous ont pas fait peur ! Mais bizarrement tout le monde accélère au niveau des essaims et là plus de « elle est où la prise main gauche ? c’est quoi la pas ? », ça passe tout seul ! Pour dimanche, même si on y croit jusqu’au bout, il faut bien se rendre à l’évidence : la roche est trempée. Rémi et Valérie parte en VTT tandis que le reste de l’équipe parte pour une rando aquatique, tous équipé de K-way digne de Danny Boon .

La preuve en image :

Bref, chouette week-end, dans un super gîte à retenir pour le pain, le saucisson, le pâté et le fromage made in gîte de Barry ! Et promis Pascale, la prochaine fois, on fera le musée de l’oeuf !

Agathe

Corse

30 avr. 2008

Nous partîmes 6 et nous arrivâmes 17 … Départ de Gerland mercredi 30 avril après midi, de 5 canyonneurs abc et une infirmière bulgare pour retrouver a Toulon 11 spidercan (dont une infirmière aussi…une vraie…)

Arrivés a Toulon tranquillou (comme prévu 😉 ), on a même le temps de prendre un apéro sur le port … Re Apéro sur la remorque des pompiers, sur le parking, en attendant l’embarquement… le ton du WE est donné ! Après un petit dodo sur le bateau, dans une cabine, dans un lit, sur la moquette ou sur le pont, au choix (merci les gars, les filles ont super bien dormi !), nous voila sur la route en direction de Ghisonaccia … pour rejoindre notre camping/bungalow en bord de mer , grand standing et superbe piscine! Sitôt arrivé, sitôt reparti pour le premier canyon du WE : Purcaraccia … les pompiers assurent, ça saute ? ça saute ! Et partout

Le 2eme jour, on part dans La Vacca, super canyon près des aiguilles de bavella, sous le soleil, très aquatique … beau paysage, très beau canyon … ça saute !, salto avant, arrière, 18m pour le plus haut ! Ça saute partout ! Et escalade en falaise pour la marche de retour à l’azimut….C’est un canyon complet! Petite soirée feu de camp sur la plage, chamalows grillés … trop dur!

Samedi on part pour faire Macini … 1 cascade de 50m et plusieurs de 30 m … bon ok ça saute pas Le programme plongée tombe a l’eau, car on sort un peu tard pour rejoindre Porto-vecchio … on rentre au camping pour soirée pétard, bataille d’eau … Elodie y laissera une cheville . Tout naturellement elle pense qu’elle ne pourra pas faire le dernier canyon. Mais c’est sans compter la thérapie « made in Jack » … « sortir pour danser fera bien travailler ta cheville, et demain tu n’y verras que du feu ! »… Ah ça le feu, elles l’ont mis sur la piste du dancing corse du 3éme age. Une fois les mamies éjectées après un dernier paso-doble … Saturday night fever jusqu’au bout de la nuit … ou plutôt jusqu’au bout de la patience du serveur, qui a 4h a jeté l’éponge en utilisant une ruse corse pour les faire partir.

En voiture, à 8 dans le crysler voyager, pour retrouver le camping, pile a l’heure pour réveiller à 4h30 les premiers pompiers qui doivent prendre le bateau … il arriva ce qui devait arriver : bataille d’eau réglementaire dans les bungalow, passage de raclette, et cassage de bol !

Le lendemain, la thérapie « made in Jack » avait échouée, pas de lapage d’eau du canyon pour Elo, repos de rigueur … 1 cheville en moins On est quand même parti a 7-8 pour faire le dernier canyon sur la route du retour … le Cippetto qu’on a eu du mal à trouver dans le maquis Corse…

Petit apéro et resto sur le vieux port de Bastia avant de reprendre le bateau pour retour sur le continent … en mai fait ce qu’il te plait … mais il faut bien rentrer un jour !

Bilan, encore un bon week-end abc, taux de perte (0.5% : la cheville d’Elodie !), pas mal Un grand MERCI aux pompiers pour l’organisation aux petits oignons … A refaire, dans l’ouest de la corse, des partants ?

Isabelle A.

Châteaudouble

du 7 au 10 nov. 2007

Participants : Camille M, Jeff , Caroline B, Pascale N, Isabelle A, Olivier A, Sylvie P, Guillaume B, Laurence R, Bertrand S, Sophie N

Petits WE entre grimpeurs… Caroline, Pascale et moi sommes arrivées le jeudi en début d’après midi, alors que toute la clique était déjà à pied d’oeuvre. Arrivés le mercredi soir, et déjà sur le spot d’escalade des Marinouns jeudi matin, prêts à explorer tout le secteur pendant 4 jours. Bonne séance d’échauffement le jeudi pour tout le monde, sous le soleil, mais quand même en pull, parce qu’il fait frais à l’ombre. Déjà les projets de voies se profilent et on sent que le we va enchaîner les hautes performances … Un super bon Cari de poulet à la mode réunionnaise, soigneusement préparé par Jeff, clôture la première et belle journée. Vendredi matin, grand beau temps, grimpe toute la journée, sur le secteur des marinouns toujours, mais on avance le long de la falaise, pour trouver des voies bien sympathiques et pour tout le monde, tous les niveaux. enfin rien en dessous du 5, voire du 5b …pendant que les filles découvre une voie en 6a+ en moulinette qui déchiquette les doigts, jeff nous fait le spectacle avec deux beaux vols dans un 7a qu’il finit par sortir!! Samedi, encore grand beau temps. Alors que Caroline et et moi décidons de partir pour une randonnée de VTT d’une trentaine de km, les invétérés, les vrais, les Grimpeurs continuent leur progression … 6a, 6b, 6c, 7a… 7b pour finir la journée. Dimanche, toujours grand beau temps, on finit par s’y habituer. Dernier jour, la journée de toutes les performances … Caro nous impressionne en tête dans un 5c+ vraiment pas évident , « carton-pate ». Les garçons sont à fond dans un 7b pour finalement l’enchaîner, c’est le » pas du danseur « .

Bref un bon WE, une belle falaise, agréable, pas patinée, qui tient bien sous les pieds et les mains (nos doigts s’en souviennent encore). Le temps était magnifique ce qui ne gâche rien. mais on n’a pas bronzé, snif ! Merci donc à Camille et Jeff pour l’organisation de ce petit WE grimpe entre amis grimpeurs

Isabelle A.

Tentative d’ouverture aux rochers du Parquet

Vercors, 29 sep. 2007

Participants : Frédéric Chambat (Vulcain), Jaroslaw Przeczewski dit Jarek (Troglo)

Cette fois notre but est d’ouvrir une vraie grande voie. Ce sera sur la partie sud des Rochers du Parquet (Vercors) où nous n’avons trouvé aucune voie répertoriée.

Nous dormons donc au pied du Mont Aiguille vendredi soir et le samedi matin après une heure de marche d’approche sous le beau temps nous nous trouvons à l’attaque : au pied de la partie qui nous semble la plus haute, dans les 250 m, et la plus compacte (c’est-à-dire la moins pourrie !). Pas de bol la météo s’est bien planté : le temps se couvre bien et le vent se lève pour la journée, les doigts et les pieds vont geler.

Quelques tergiversations sur l’endroit exact qui nous parait le plus propice et Jarek se lance dans un départ qui semble très facile. Après une vingtaine de mètres en 3 max il se retourne vers moi : « tu ne devineras jamais ce que j’ai devant moi … un relais ! ». L’itinéraire a déjà été parcouru, nous le suivons jusqu’au troisième relais (R3), bizarrement situé 15 m après R2. Nous dépassons R3 de 20 m et ne voyons plus d’équipement. Les relais étant équipés en rappel nous en concluons que les ouvreurs se sont arrêtés à R3 et sont redescendus. Nous faisons un rappel sur arbre puis sur les relais en place. La voie parpine un peu, allons revenir un jour pour faire la suite ?

Description de la voie, voir photo jointe :

  • L1, 2/3, 20 m, R1/1 spit+1piton.
  • L2, 5c, 40 m, dans la fissure, 3 pitons, R2/2spits.
  • L3, 5b, 35 m, dépasser le R3/2spits à 15 m, relais sur arbre.

Fred

Week-end classé rouge

La Goulandière, les 15 & 16 sep. 2007

Tout commença un samedi matin… (jusque là, pour un week-end, c’est assez commun…) Plan d’action de ce matin là : Lolo, Guillaume et moi partons de la Croix Rousse rejoindre Sylvie, Camille, Olivier et Jeff chez Sylvie et Olivier… Résultat, Retard de 15min pour moi… (Non, ce n’est pas commun!) et soufflante d’un vieux au rendez-vous « final » parce que là, on était dans le 8ième et qu’on ne se gare pas « comme ça ». La journée commençait…. plutôt bien. Ben oui, malgré ça, on partait à la Goulandière avec promesse d’un soleil radieux!

Mouais, la Goulandière, parlons-en ! Voies entre le 5c et le 7c (surtout du 6b/c/7a…) pour une sortie ABC … rouge. Arrivée au site vers les 11h (ben oui, 30min de marche pour accéder au pied de la falaise) pour un échauffement tout cool… 5c/6a à 6+++ suivant la motivation de chacun. (Non, la marche n’est pas comprise dans l’échauffement !)

Dur retour à la réalité pour le commun des grimpeurs, certainement dû à une gravité bien supérieure à la moyenne. Faudrait faire une étude là-dessus. Ce phénomène est surtout observable, à mon avis le matin, pendant l’échauffement et l’après-midi, après un certain nombre de voies. Le premier qui propose une autre théorie soi-disant liée à un niveau faiblard ou au manque d’entraînement d’une personne ou d’une autre…. n’aurait pas tout à fait tort (mais attention, je suis susceptible). C’est dit !

Bref, journée à croix ou à bras suivant les avis qui se termina après 7h de grimpe. Et bien oui, l’apéro, même en week-end rouge, ça n’attend pas trop. Il était donc temps de rentrer à l’hôtel (ben oui, un week-end rouge, ça se mérite, mais ça a ses avantages). Donc, pour résumer la nuit: Bar hôtel du jacky avec repas familial, bière à la noix et petit-dèj’…

De retour à 10h au pied des voies, nous étions à nouveau près à en découdre, ou à nouveau lessivés par la COURTE marche d’approche. Début en 5c/6a, 6b/6a ou 6a suivant les gens (sauf Guillaume qui, il me semble, a préféré « attendre » (dans le hamac) qu’un 7a lui tende les bras …).

Journée peu efficace pour la majorité puisque 2 à 4 voies par personne. Je peux me tromper mais j’expliquerais cela par un départ obligatoire à 17h (Heureusement qu’il était là ce rendez-vous!) qui nous a coupé dans notre élan… vers le hamac ou les dalles « transat » au pied des voies.

J’oubliais : nous étions obliger de laisser beaucoup de temps entre nos ascensions car de jeunes grimpeurs novices tenaient à essayer nos voies (et à poser nos paires). Je crois qu’ils viennent d’un petit club du coin (M’Roc) 😉 . Retour encombré sur Lyon (pour changer) avec cuisine diététique pour certains. Si si, on me l’a dit. Sur ce Dodo et préparation mentale pour la semaine.

Biz à Tous

Gaël

Roc des boeufs en direct

Massif des Bauges, 8 sep. 2007

Voie dite « la directe du roc des boeufs », dans le massif de Bauges entre Annecy et Aix-les-Bains. 16 longueurs de corde, dénivelé 350m.

Participants : Caro, Jeanne-Marie, Fred, Mathieu et moi.

Départ samedi 17h de Lyon pour Bellecombe-en-Bauges. A l’arrivée petit apéro au bar-épicerie-boucherie-boulangerie du village. On passe la nuit au parking « Le Reposoir », nuit qui n’est d’ailleurs pas de tout repos… ! On se réveille tous avec nos sacs de couchage trempés par l’humidité, à part Fred qui lui est bien équipé.

Le dimanche, pendant la marche d’approche un petit nuage nous passe au-dessus de la tête… Pas de problème il est vite parti, OUF. Et le beau temps nous a accompagnés tout au long de cette journée.

Pour ces 16 longueurs de corde on a quand même mis 8h. Avec une cordée de 3 Jeanne-Marie, Fred et Mathieu et une cordée de 2 Caro et moi. Une voie splendide avec 3 passages à 5b, 5c, très agréable et accessible. Les photos en diront plus.

La descente, elle, a été marquée par un arrêt à la ferme, ou l’on a acheté de la tomme de Savoie, qui d’après Fred est spécialement bonne. Rentrée à Lyon, il est 23h, on est tous crevés, mais on a passé une très très bonne journée.

Un grand merci encore aux 2 chauffeurs Fred et Mathieu.

Quelques photos supplémentaires…

Fred la Brute

Stage canyon

Lombardie, du 18 au 25 août 2007

PARTICIPANTS : Sébastien, Solène, Isabelle, Pierre-Yves, Jacqueline, Jean-François, Gaël, Cindy.

Lieu : SORICO Lac de Como

Le premier jour, la moitié de la fine équipe débarque (Seb, Solène, Gaël, Cindy + Jeff déjà sur place), prise de possession des lieux et balades autour du Lac. Nous découvrons « la précarité » de notre bungalow ou plutôt de notre cabane constituée d’une chambre pour 4 et …c’est tout en fait ! En guise de douche une autre cabane avec de magnifiques portes « western » et vue sur le lac ! Pas grave on est pas venu pour ça !

On retrouve un groupe de canyonneurs français déjà sur place (Jean et Suzanne, Boris et Anne-Claire, Daniel et Geoffrey –NB les 2 derniers ne sont pas en couple !-). Nous passons une soirée au restau en leur compagnie où ils nous racontent leur semaine.

Allez top départ pour le canyon (Bodengo 1 et 2), ouais mais on est sous la flotte ! Tant pis, on est tous les 5 hyper motivés !

Mais …il n’y pas que le beau temps qui n’est pas avec nous…dans une vasque le canyon nous mange notre sac où se trouvait notre unique corde ! Bien joué ! J’ai oublié de dire que c’est arrivé au début du canyon donc on avait encore au moins 3 h à descendre, ou à barboter du coup ! En plus on n’avait même pas de portable et vu le temps pourri on était un peu seuls dans ce foutu canyon !

Mais tatalata tatala (vous avez compris qu’il s’agit de l’air de la chanson d’Indiana Jones évidemment !) nos sauveurs les alsaciens Daniel et Geoffrey déboulent derrière nous avec 2 cordes ! Ouf ! On a quand même eu bien chaud ! Enfin pour Seb, c’était pas grave de perdre sa corde, c’est surtout qu’il s’agissait de son premier sac qu’il avait depuis le début ! (sniff !). Bref on finit ce canyon qui était d’ailleurs magnifique ! Le soir on récompense vivement nos sauveurs à l’auberge où ils essaient de manger autant que les italiens : des gnocchis puis de la polenta et de la viande et enfin un tiramisu ! (mission impossible)

La bonne ambiance règne avec en plus un Jeff riche en blagounettes tout au long de la semaine!

« – Dis Georgette est-ce que tu fumes après l’amour ?

  • Ché pas j’ai jamais regardé ! » !!!

Et le 3ème jour Dieu créa la loose: ben ouais, pas de corde, la pluie, trop d’eau dans les canyons…la loose ! Donc virée en ville à Lecco pour acheter des frontales. Mais heureusement nos 3 compères (Isabelle alias Nathalie, Pierre-Yves alias Jean-Pierre et notre Jacquotte interplanétaire !) arrivent enfin…à point d’heure. Un apéro, une bonne platée de pâtes, et un bon tarot plus loin, (Comme Jacqueline se voyait perdre, évidemment c’était au gagnant de payer son coup à boire), nous voilà au dodo.

Mais le lendemain Gaël a honoré sa victoire avec de bons croissants au p’tit déj ! Hummm !

Bon, départ pour un canyon (Cormor) avec une partie dans le noir, d’où l’achat des frontales ! On a moyennement apprécié le vent gelé et les 5 degrés du début du canyon, en plus on a quand même bien pinaillé pour le trouver ce départ… Canyon très sympa mais on ne fera que la 1ère partie : trop tard.

A l’arrivée on va dans un restau (Edelweiss) où certains commencent par prendre un chocolat chaud à 19h30 (ils sont bizarres ces français !) où la cuillère tient toute droite dans la tasse (tiens les italiens aussi sont space !) ! D’autres fidèles à leur coutume prennent une bonne bière !

Le mercredi on fait une heure de voiture pour découvrir un canyon, mais en bon poissards que nous sommes, nous ne pouvons pas faire ce canyon car il y a trop de débit ! Du coup on est allés, désespérés, faire un tour de tous les canyons du coin pour voir lesquels on pourrait faire ! On a passé plus de temps en bagnole qu’autre chose mais bon…quand c’est la loose… Puis on est allé crapahuter dans quelques canyons, on était dans un tel état qu’on s’amusait à les remonter ! Au moins on a pu repérer un canyon faisable pour le lendemain !

C’était le canyon S.P.A en quelque sorte (Masenda ou un nom comme ça) ! Au départ, on s’est équipé puis on est descendu accompagnés d’une demi douzaine de biquettes ! Elles nous lâchaient plus ! On a fait des photos sympas ! Tiens je me rappelle d’une blague de Jeff qui disait qu’il fallait toujours mettre un tablier et des bottes pour faire du canyon, c’est plus pratique, paraît-il, pour dompter les chèvres ! ? Bref !

Et dans ce canyon, tout le monde passe à coté d’un chien mourant (et non errant !) sans le voir ou plutôt sans le regarder. Enfin tous sauf nos amis des bêtes Gaël, Seb, Solène et moi…Trop sensibles !

Après lui avoir donné le bon pain d’épice d’Isabelle (qui aurait préféré y goûter elle-même !) et nos barres de céréales, Gaël et Seb l’on remonté sous le bras en faisant les sangliers dans la forêt ! Ca en a fait râler quelques uns ! On a mis le double de temps prévu pour ce canyon…mais on a sauvé un chien ! Canyon sympa mise à part ça.

Vendredi (Lanterna), on se prépare pour ¾ d’heure de marche d’approche, on grimpe, puis au bout de 45 minutes bip, bip, bip, la montre de Jeff sonne et là, coup de nerf « -Putain d’enculé de topo de merde on devrait déjà être dans ce foutu canyon ! ».Il nous a bien fait rire ! C’était une super rando avec vue sur les montagnes enneigées, passage au milieu des vaches et des cabanes de berger…Les rochers étaient d’une superbe couleur verte et Seb s’est émerveillé devant la mousse orange ! Magnifique ! Ramassage de cailloux obligatoire ! On fini le samedi par un canyon de moindre qualité (Pilotera affluent de Bodengo). Il y avait beaucoup d’eau dans la première partie puis, plus d’eau à cause d’un captage. Et après, la marche dans les blocs fut un peu longue … Enfin avant ça, on a failli ne pas rentrer entières avec Isabelle ! Elle se faisait un peu tirer par les pieds (pourtant on lui a dit qu’il n’y avait personne au fond de l’eau qui la tirait !) et heureusement notre Super Jacquotte a été très vives et l’a tirée de ce mauvais pas ! Quand un moi, j’ai trouvé le moyen de glisser juste où il ne fallait pas, c’est-à-dire à quelques pas d’une cascade bien arrosée ! Mais Jeff et Seb avaient en quelque sorte anticipée une chute éventuelle à cet endroit ! Merci les gars ! Quelle équipe ! Quel encadrement ! On se récompensera par un passage au restau, le même qu’au début, les assiettes blindées.Enfin nous clôturons cette semaine dignement par un jeu canyonément connu : le loup garou ! On a découvert un Seb très persuasif et manipulateur ! Et aussi très bon menteur ! Il a nous a fait pleurer de rire (surtout Gaël !). Notre pauvre Jean-Pierre était soit loup garou soit éliminé d’office ! Quelle poisse !

Bilan de ce séjour : a refaire avec la même bonne humeur à condition de commander le beau temps !Mille mercis à Seb pour l’organisation ! On y retourne quand vous voulez !

Cindy

Prospection dans les rochers du Parquet et Mont Aiguille

Vercors, les 8 & 9 août 2007

Participants : Estelle Forbach, Frédéric Chambat (Vulcains), Matthieu Musso (ABC), Marie Coulet (bientot cafiste)

Eh bien nous, samedi nous sommes allés voir de près cette grotte aperçue en juillet lorsque nous avions tracé notre voie d’escalade aux Rochers du Parquet. L’entrée semblait prometteuse, elle n’était qu’environ 50 m en contrebas de notre arête, et personne ne l’avait probablement vue étant donné son emplacement caché dans un couloir.

Arrivés à pied d’oeuvre samedi vers 15 h nous choisissons l’option rappel depuis le sommet de l’antécime Nord ; un premier rappel de 45 m sur gros bloc nous mène sur l’avant dernier relais de la voie d’escalade ; nous rappelons la corde et quittons la voie en descendant un deuxième rappel de 50 m dans le couloir sud, toujours amarrés sur un gros bloc. Arrivés en bout de corde, Estelle et moi ne voyons toujours pas notre Graal et, comme le couloir n’est pas très raide, nous allongeons la corde avec toutes les sangles que nous avons à notre disposition. Nous nous longeons en bout de cette guirlande afin de désescalader le couloir. Dix mètres sont ainsi gagnés et nous avons rejoint un couloir parallèle. L’entrée est maintenant visible sur l’autre rive à une quinzaine de mètres ; elle a de la gueule. Le couloir n’est pas raide, je me désencorde et rejoins notre but (voir photo de Estelle ci-dessous). J’allume la frontale et explore entièrement la cavité : développement 3 m, profondeur 0 cm, TPST : 1 min, c’est juste un abri sous roche, ce n’est même pas une galerie colmatée !

Bon, on remballe, on s’installe au col où on commence à avoir nos petites habitudes et où Matthieu nous rejoint à la nuit. Après un dodo à la belle nous allons faire la voie normale du Mont Aiguille, toujours aussi sympa, mais derrière deux groupes de 7 personnes qui se traînent c’est l’horreur ! Pas moyen de doubler, devant nous c’est un guide et on ne double pas un guide. 3 h de montée dont au moins la moitié à attendre.

Fred

Archives
Recherche :