Archive pour la catégorie ‘Sorties’

Aussois mon Amour

23 juin 2007

Pour le dernier week-end escalade avant la dispersion des vacances d’été, Jeff et Camille ont fait le pari de nous dénicher un lieu qui risque de devenir un incontournable des we ABC !!!!

Aussois, à peine 2h20 de route pour se retrouver au coeur d’une petite vallée pleine de promesses et de possibilités pour les amoureux des montagnes, donc nous tous !!!

Des spots d’escalades tous les 100 mètres, des grandes voies montagnes, un monolithe mythique d’après Jeff, bref, avec une météo clémente, un camping accueillant et des participants motivés, tous les ingrédients étaient réunis pour un week-end à donf pour se cuire les bras !!!

Premier jour, Jeff et Camille nous proposent une grande voie montagne aux portes du parc de la Vanoise, nous entamons donc la sus nommée après 2 h de marche d’approche dans un vent froid à décorner les marmottes, malheur… on entame la grimpe pas fières du tout avec Pascale, les doigts congelés jusqu’à la dernière phalange, aucune sensation avant la troisième longueur et la désagréable impression de grimper avec des doigts morts !

Enfin le soleil chauffe enfin (un généreux 7 degré) et on peut maintenant s’adonner à nos angoisses légitimes, peur du vide, tirage de cordes qui coince, loupage du bon itinéraire, pour finir triomphalement par une belle longueur en 5c après un relais vraiment gazeux !

Félicitations à Jeff pour son mental d’acier et la gestion de trois nanas pas hyper rassurées !! Le soir, repas bien mérité au resto dans le fort d’Aussois!!

Mais on en redemande et le lendemain on repart dans une grande voie sous le fort après 10mn de marche d’approche. On est plus serein et on enchaîne en réversible les 5 longueurs sans sourciller !! Pascale nous quitte hélas pour le paradis… (mais non, rien de tragique, le « grand paradis » c’est de l’alpinisme à Chamonix…) fin d’après-midi en couenne dans le 6a pour les filles et un peu plus pour Jeff et le papa de Camille qui vient renforcer l’effectif du week-end !

Troisième jour on renonce à une belle escalade sur le monolithe d’Aussois pour cause de météo douteuse, ( mais ce n’est que partie remise), et on inaugure un autre spot superbe de couenne où l’ on réitère les exploits tous à nos niveaux, on confirme les 6a en tête pour Camille et moi et Jeff se fait plaisir dans un 7a presque enchaîné !

Des sensations garanties, un coin magnifique et de la grimpe pour tous : il faut venir plus nombreux au prochain week-end qui sera proposé à Aussois.

Merci à Jeff et Camille pour cette découverte et l’organisation de ce week-end !

bonnes vacances a tous

D’autres photos !

Caro

Annot en tête

Annot, du 17 au 20 mai 2007

Et voici quelques nouvelles du WE escalade/canyon à Annot pour ce grand pont de l’ascension et des photos… Un temps splendide malgré quelques nuages samedi /dimanche, un effectif fluctuant entre 12 et 18p selon les journées , un gîte presque douillet au milieu des champs, avec chambres doubles (avec TV!!si si) et une propriétaire dont la souplesse vis à vis de notre organisation approximative et fluctuante n’a pas fini de m’étonner…. Mis à part l’odeur des chèvres et les caprices des coqs en rut , tout va bien. Arrivée à 1h du matin jeudi pour 5 d’entre nous dont un encadrant canyon de ma connaissance (Pierre-Yves) recruté sur le tard , tout content de se changer les idées dans un autre club… Petit bonheur de courte durée car le lendemain, 1er canyon (ravin de St Jean), 1ére cascade, petite négligence d’attention et hop chute sur le dos , gros flip , ambulance, passage aux urgences…. Ça commence bien! Heureusement plus de peur que de mal, ce n’est qu’une contusion… rien de cassé et Pierre Yves sera désormais nommé « malobassynx »

Tandis qu’il se repose, nous partons le lendemain pour le grandiose canyon du RIOLAN ou nous retrouvons David , Sebastien et Solène. Il fallait bien ça pour me remonter le moral! Merci à eux d’être venus!Petite merveille de la nature , nous évoluons pendant 6 h dans de l’eau verte et du calcaire blanc….Le groupe est enchanté mais vanné!! Évidemment pas le temps de faire les courses … Ya qu’à appeler la dame du gîte qui nous prépare sur le pouce un succulent repas …à base d’orties….qui sera pris après l’inévitable apéro du canyoneur…. Pour le 3éme jour, le groupe se débrouille bien , je mets la barre plus haut : un magnifique canyon de 6h dans les gorges rouges de Daluis….avec une marche d’approche de 2h, phénoménale, sur un plateau aux couleurs pourpre , jaune et vert. Les horaires sont tenus malgré le groupe important que nous formons . Je ne cesse de m’interroger sur le mode de reproduction des crapauds qui nous font un festival de copulation. Mais les nuages menacent et nous sommes quand même bien contents de trouver l’échappatoire en fin de parcours!

Le lendemain , l’équipe est calmée en ce qui concerne les canyons et nous nous partageons entre la via ferrata de Puget et le site d’escalade d’Annot. Chacun a sans doute ses anecdotes à raconter …Moi je me souviens du « c’est un truc de malade » de Cindy et du passage de Clément sur le fil oscillant 🙂 et aussi de la tyrolienne…. J’avais tellement pas envie d’y aller que j’ai failli partir à l’envers!! Il parait aussi que Seb et Solène ont récupéré un chaton nourrisson handicapé des pattes arrières……

Bref ,un bien bon WE et un groupe bien sympa

A bientôt Bises à tous les participants

Jacqueline

Ardèche medley

1er mai 2007

Voici quelques nouvelles du traditionnel WE multi-activités ABC en ardêche… toujours aussi fabuleux et fort bien organisé! En ce qui me concerne 4 jours de canyons encore avec une initiation famille samedi et dimanche (9 enfants et 6 adultes). Heureusement que Bruno (rencontré en Grèce), moniteur canyon et GO est venu me donner un coup de main! Malheureusement on a quand même eu droit à notre petit accident (5 points de suture au tibia), on a un peu marché plus que prévu …mais les paysages sont toujours aussi fabuleux et l’enthousiasme des enfants nous a récompensé. Lundi et mardi , initiation avec Isabelle , Laurent et Vanessa. Petit parcours du combattant avec Isabelle qui, en guise de 1er canyon a du être surprise 🙂 . 2 jolis canyons secs avec Vanessa …qui n’aime pas l’eau …ça tombait bien!

Caroline et Valérie ont fait tout le bois de paillolive en Vélo pendant 4 jours (entre 2 grimpettes)pour trouver l’âme soeur et …même pas l’ombre d’un petit barbu! 🙂

Jacqueline

Voici pour les rares grimpeuses du we :

Avec Vanessa on est arrivées comme des princesses le dimanche soir, pile poil pour l’apéro … donc le repas et le repos furent immédiats. Le gîte est tjs aussi fabuleux, avis universel. Lundi petite grimpette à Mazet-plage (oui oui) mais pas baignade, sauf pour Caro qu’avait trop chaud ! (t° approx de l’eau 15-16°C …). Céline (la pov’expatriée à Paris) nous a rejoint pour grimpouille un pti peu, juste avant l’orage ! Pendant les z’autres ont fait du canyon (je crois ?) ou du vélo (peut être). La surprise du soir c’était un repas tout à fait délicieux et confectionné par la patronne du gîte : encore une fois, les pieds sous la table ! Mardi grimpette en grotte (oui oui) entre filles : Caro, Isabelle, Val et moi. Vanessa testait son 1er canyon (sec on sait jamais …) avec Jacotte et les z’autres. Au fil du we l’effectif s’est réduit à peau de chagrin : 25 dimanche soir ; 13 mardi … Caro s’est (un peu) arraché les cheveux pour les comptes et on la remercie … merci aussi à Valérie pour la logistique. On a échappé à la pluie c’est le principal.

Pascale

Jacqueline & Pascale

Initiation à la Seynes

Seynes, les 17 & 18 mars 2007

Ce week-end (celui qui est passé !) avait lieu le célèbre week-end d’ouverture de la saison grimpe d’ABC à savoir le week-end initiation à la grimpe en falaise.

Parce que bon, la SAE c’est bien, mais à un moment donné faut bien apprendre à chercher les prises sur le caillou … et là, en général, on se rend compte que c’est pas aussi simple que de se jeter sur la petite prise bleu avec son Scotch marqué « prise n° 250 pour le pied droit et le petit doigt de la main gauche »!

Donc, les volontaires pour ce premier week-end de l’année: Patrice, Arnaud, Pascale, Jean Christophe, Stéphanie, Yves, Delphine, Fred, Antoine, Carole… jusque là vous cherchez les personnes à initier ? mais aussi Laurent, Aurélie, Vanessa, et Élodie. Et bien sûr Guillaume et moi. Et donc parmi ces gences, quelques personnes qui n’avait jamais mis les pieds sur le caillou (enfin pas celui qui est vertical et qui fait mal aux doigts avec ses picots). Premier ingrédient du week-end, on est soulagé, parce que l’expérience montre que c’est pas toutes les années pareil: le soleil. C’est simple, on a réussi à aller grimper dans le seul coin de France inondé de soleil. Et du vrai soleil en plus, celui qui vous fait les marques de brassière dans le dos (si, si!)

1er jour: le secteur de « la bête ». Superbe secteur avec des voies dans le 5 pour tout le monde. Arrivé sur la falaise vers 11h, à 16h tout le monde avait tout torché ce qu’il y avait a grimpé et commençait à sentir la peau des doigts chauffer. Un petit coup d’œil sur les manips des uns et des autres, et finalement pas un gros boulot pour les organisateurs du week-end car tout le monde se débrouillait très bien. Facile le week-end initiation.

Le soir, une bonne dose de saucisse de Morteau accompagnée de son lard et de sa lentille et un modeste dessert sur la base de fromage blanc (…) et de crème de marrons. D’ailleurs, l’avantage d’avoir torché toutes les voies assez tôt c’est qu’un petit groupe est parti finir les courses pour le soir et le p’ti déj pendant que Guillaume, Patrice et moi ont faisait la peau au seul 7a du secteur! Ah là, là, elle est belle l’organisation du week-end initiation: non seulement ils avaient pas fini les courses mais en plus ils attendent que tout le monde soit parti pour aller taper dans les voies dures! peut même plus leur faire confiance aux organisateurs 😉

Et le lendemain donc … après un solide petit déj préparer par Patrice pour les croissants, le pain frais et la déco de la table …. le classique des marathoniens! et aidé de Jean Christophe pour les oeufs au bacon (parce que bon saucisse et lard la veille, c’est un peu juste côté protéine ;-)), nous sommes partis à l’assaut des secteurs José et liaison; pas fous les organisateurs, y a de la voie dure à torcher au secteur José!!!! Et au secteur José y a quoi ? la classique des week-end à Seynes, « la concubine de l’hémoglobine », un 6b+ court et intense dans lequel les « initiés » du week-end ont pu aller se finir et les bras, et la peau des doigts. Que du bonheur donc!

Voilà donc un bref résumé de notre petite vadrouille du mois de mars. Un chouette week-end en conclusion. Et Laurence

Vive la neige

Lelex, les 2 & 3 fév. 2007

Quelques photos

Ce week end avait lieu la sortie ABC dans le jura et plus précisément à Lélex.Diaporama Après quelques variations au niveau de l’effectif, nous partîmes 7 vendredi soir (Caro, Camille, Vanessa, Valérie, Laurent, Christophe et moi) et fûmes 10 samedi (Bertrand, Catherine et Yves en plus).

Après une première soirée bolognaise et une nuit de repos, nous avons goûté les joies du skating et de l’alternatif le matin (La Vattay). Un nombre de pistes non négligeable était fermé mais ça n’a pas empêché de faire un bon tour quand même. Après une 2° et courte séance l’après midi alors que Christophe et Vanessa s’essayaient aux raquettes, nous avons retrouvé Bertrand, Catherine et Yves à la buvette puis nous sommes rentrés tranquillement afin de nous préparer à déguster un Chili royal préparé par Camille accompagné de riz parfaitement cuit par Yves. La soirée s’est bien déroulée même si les effluves de raclette prédécoupée et emballée sous vide de l’hyper du coin de nos voisins de gîte mélangées à la salade de fruit donnaient un mélange assez particulier… Pas d’excès dans la soirée, tous couchés tôt et rassasiés, c’est le secret des week ends ABC…

Le dimanche, temps magnifique, direction le crêt de la neige pour les 7 du vendredi. Certains à pied depuis le gîte, d’autres en télécabine pour une partie du chemin et à pied pour le reste. Les raquettes sont restées accrochées sur le sac mais la balade était sympa, la vue magnifique et l’ambiance bonne. Les 3 du samedi sont partis à la recherche des quelques pistes de ski qui restaient ouvertes et praticables… Depuis plus de nouvelles… Hého !! Vous cherchez encore ?

Merci à Camille et Patrice pour ce week end fort sympathique. (Patrice, la petite famille va mieux ?)

Arnaud

Week-end à la Sainte Victoire

29 Septembre au 01 Octobre

Dalle v Devers.

Ayant failli à mon devoir lors de la dernière sortie club et sollicité de toute part, je me décide finalement à rédiger le compte-rendu de la sortie à la sainte victoire. Je me fais un peu prié mais c’est toujours un plaisir de se remémorer le week-end passé quand la motivation au boulot est au plus bas.

Bref, ce week-end commençait pourtant mal : tête en l’air, j’avais oublié que la course Marseille-Cassis se déroulait le même week-end. Je me suis donc royalement inscrit à cet événement peu de temps après réservé le gîte et prévenu le proprio de mon arrivée. Puis, en catastrophe, je me suis reposé sur Guillaume et Lolo pour qu’ils réparent ma bourde et s’occupe de l’organisation du week-end.

Evidemment, ils en ont profité pour transformer ce week-end « grimpe dalleuse avec des clous rouillés tous les 6m » en week-end « gros devers bourrins sur spits de 12 ». J’abuse, Chateauvert c’est bien même si c’est trop fréquenté. Et puis, après 20 bornes en courant, je n’étais pas forcément en état d’apprécier. Rebelle comme je suis, j’ai quand même réussi à me trouver une voie on ne peut plus dalleuse. Pour le reste, c’est prisu mais faut des bras et pas de gras (de là à dire que ça aurait dissuader certains de prendre du Nutella le matin …). C’était d’ailleurs la caractéristique principale des mutants qui faisaient la queue pour enchaîner « les éléments » et son « repos » original (cf les photos de Guillaume).

La revanche des amateurs de dalles n’allait pas tarder à arriver. Mardi, direction le secteur Série noire : marche d’approche pénible, rocher patiné et mouillé, points précaires et éloignés : la sainte victoire dans toute sa splendeur ! Les premiers couinages arrivèrent donc dès l’échauffement (morceaux choisis : Ah ben c’est bon, j’arrête là pour la journée ! Oh putain merde, c’est quoi cette voie de merde putain ! Fais gaffe (à répéter 18 fois d’affiler) !). Une fois l’échauffement psychologique terminé, il était temps de se mettre à table et au soleil (enfin ce qu’il en restait). Histoire de se finir, chacun s’est tué les bras comme il a pu avant de rejoindre la voiture et d’admirer les couleurs de la sainte Victoire lorsque le soleil se couche. Alors oui, la sainte c’est dalleux, l’équipement n’est pas top. Mais le coucher de soleil sur la montagne, la grimpe au milieu d’un océan calcaire unique, le gîte de Puyloubier ne valent-ils pas de faire le déplacement une fois par an (j’allais oublier de citer la proximité de Chateauvert !).

Bertrand S

Canyon dans l’Ain

du 9 au 11 septembre

Quelques photos

Vendredi départ de la caserne, 9h direction le Jura.

Après avoir analysé les différents canyons et leur condition aquatique nous partons sur le canyon de Coiserette, beau canyon encaissé à proximité de St Claude. 2h, 2h30 de descente. Le niveau d’eau est correct, un peu troublée par les précipitations de la veille.

Rencontre avec deux alsaciens, une petite bière, et voilà, direction le gîte à Hostiaz dans l’ain.

Après avoir pris possession des lieux dans notre demeure (super gîte d’ailleurs), on est convié pour l’apéro à Hauteville. Premiers verres «officiels » pour l’ouverture du rassemblement on retrouve tous les acteurs du canyon de la région.

Après avoir vidé les bouteilles « officielles » on se retrouve à une dizaine à un apéro cet fois parallèle, des bretons (nes) hauts savoyards bien sympa ! On goûte aux spécialités !

On retrouve le groupe de Jacqueline d’ABC, il faut aller manger et bien sur avec Thierry on est encore les derniers. Tout le monde est déjà parti !

Bon il est ou ce resto ?  Un resto créole. Après une p’ti boite à Hauteville. Bonne soirée.

Levé 8h p’ti dej’ et on part dans le Jura à St Claude. 1h30 de route.
Au programme la canyon du « gros dard ». Aérien (70 m plein gaz) et aquatique. Super !
On part vers 12h le petit groupe de 8 trouve ses marques. Leaders, ouvreurs…

Après quelques beaux rappels de 25, 30 m, on arrive à la cascade « de la queue de cheval » 70 m de plein gaz au dessus de la vallée, une vue grandiose. La deuxième partie devient aquatique succession de sauts (périlleux pour certains !).

Un douche, une bière, et on se retrouve à 140 canyoneurs pour un repas bressan.
On échange deux trois idées, ah! c’est vous le spider can’ (et oui on est un peu connu !!!!)

Après avoir rêvé devant la projection de films sur les canyons du «Tessein » en suisse (certainement la prochaine destination du spider can’ sur 3 ou 4 jours en 2006).

On apprend que nos amis les gendarmes font un contrôle à la sortie du parking, snif..mais on est malin on les évite pour tomber sur un autre control (re-snif). Par chance ils ne nous contrôlent pas (YES !!!!!).

Le plus courageux ou du moins ceux qui ne bossent pas le lendemain partent en boite. Les képis bleu m’ont un peu refroidit j’abandonne lâchement (mais j’assume) tout le monde pour aller dormir deux trois heures avant de
reprendre la route.

Le dimanche, pour ma part un bon feu dans un foyer sonacotra (mais bon c’est une autre histoire), les fêtards de la veille s’attaquent au canyon de la « semine » dans l’ain. Canyon lui avec pas mal d’eau, ça brasse un peu. Mais bien sympa,

Le week-end touche à sa fin, comme en colo on promet de se revoir l’année prochaine…

Bien sympa, à faire ou refaire. RDV en 2006.

Merci à Jacqueline pour la gestion et le choix des canyons en tant que «leader », et surtout pour l’organisation du gîte.

Présents : Thierry et Pascal, David nous a lâché le soir même tant pis.


Pascal

Week-end dans les Bauges

02 et 03 Septembre

Participants : Fred Chambat (vulcain, ABC), Jean Daval (ABC), Ben (république des grimpeurs indépendants).

Samedi donc, nous partimes gravir la « directe des Boeufs », une voie de 400 m de dénivelé, 16 longueurs en 5 max, qui arrive au sommet de la fameuse (bof) montagne « Le roc des Boeufs ». C’est une assez belle voie facile et bien équipée au dessus du petit village de Bellecombe en Bauges. A la surprise générale nous tînmes l’horaire haut la main puisque l’ascension nous pris 4 h 30 (sans trainer !), plus 1 h d’accès, et 1 h de retour.

Le soir nous recuperames sous forme de boisson fermentée un peu de liquide perdu par cette chaude journée. Déception, j’oubliai de vérifier auprès des acoudé(e)s au bar, si les habitantes de Bellecombe se nomment bien de la façon dont la légende le prétend.

Dimanche, après une nuit à côté des vaches, ce sont les noeuds de mule qui nous attendaient dans les canyons du Reposoir et du Pont du diable.

A 15 h tout etait bouclé et une bonne sieste dans la nature s’imposait avant de rentrer sur Lyon et trouver la chaleur *INFERNALE* de cette nuit.

Fred

Week-end grimpe à Ailefoide

du 14 au 17 Juillet

Les crash pads font du camping

Tout juste rentrés de 2 semaines de vacances à Chamonix (enfin bon lever maxi 7h tous les matins, grimpe et marche en altitude tous les jours, vous appelez ça des vacances vous ?), nous avons à peine eu le temps de déposer piolets et crampons à la maison pour rejoindre les aoursiens ayant déjà monté le camp de base à Ailefroide. Nous nous attendions à trouver une équipe fraîche et surmotivée mais apparemment les bouchons du tour de France au col du Lautaret avaient laissé des traces. Néanmoins, nous trouvions le jeudi soir la TBase dans un emplacement tout à fait confortable et accessible facilement lorsqu’on dispose d’une machette : Un emplacement de rêve à moins d’1 km des voitures et à moins de trois jours de marche des sanitaires. Bref, on se rappellera plus de ce jeudi pour son apéro du soir que pour les croix.

Un jeudi tronqué pour les besoins de la récupération, forcément ça énerve. Alors le vendredi, avant 9h, tout le monde avait quitté le camping (tiens, je prends mon calendrier pour faire une croix blanche dessus à la date du 15/07/2005 parce que c’est pas arrivé souvent dans l’histoire du club). Le programme était chargé pour toutes les cordées du moins qualitativement. Emmenant Arnaud et Patrice dans « cascade blues », je m’attendais à passer un peu de temps aux différents relais et sortir la voie tranquillement en 4h. Mal en à pris à Arnaud qui a dû renoncer juste avant la première longueur : je me suis retrouvé seul avec la torpille numéro 2 du club : Patrice. Pas le temps de flâner avec ce que je croyais être un débutant : 2h40 pour sortir les 8 longueurs. Bon ben, nous voilà revenu plus tôt que prévu en camping. Arnaud allant mieux, Patrice et moi pas encore rassasiés, nous voilà partis tous les 3 pour la fissure d’Ailefroide dans une escalade atypique pour la région : renfougnes, fissures et peu de spits Les autres cordées n’ont pas été moins productives puisque aucun échec n’est à déplorer.

Le samedi, les performances de la veille avaient fatigué ou démotivé une partie de la troupe qui s’acheminait tranquillement vers un joli petit but des familles dans une voie soit disant facile (je tairai les noms des protagonistes et de la voie) mais je soupçonne que l’envie de sieste ait été plus forte que l’envie de grimper. Pendant ce temps là, Patrice l’infatigable me faisait courir dans « voyage en catimini ». Encore un horaire explosé. Il devient fatigant le garçon …. Heureusement que le dartois gobé le matin m’avait donné suffisamment d’énergie ! Après une série de rappels bien plus impressionnants que la voie elle-même (les cordées dans la poire à côté ont dû bien se marrer en voyant un jambon pendu au bout de 40m de corde essayant désespérément de choper le relais suivant), nous avions bien mérité un Uno et le resto du soir d’autant que certains s’étaient finis les bras dans les blocs au bord de la route. A ce propos, pour ceux que ça intéresse d’aller faire un tour à Ailefroide autant vous prévenir, c’est rustique. Déjà qu’il faut une carte et une boussole pour se rendre aux sanitaires du camping, n’attendez pas un service 4 étoiles au resto. 15 personnes à table c’est un peu dur à gérer pour un resto de ce bled. Donc, le mieux est de faire des tablés par groupe de niveau : un groupe fondue, un groupe menu avec entrée, un groupe plat du jour, …. Comme ça, au sein de chaque groupe tout le monde mange en même temps.

Un vendredi à donf, un samedi pas chômé. On avait tout de même décidé de ne pas se mettre la pression le dimanche : un petit peu de blocs, une séance de pliage de tente et au lit (mon compagnon de cordée du week-end étant infatigable, il n’a pu s’empêcher d’aller faire un footing au réveil (moi non plus d’ailleurs)). En attendant la fête des guides, nous avons amusé les touristes en organisant un joli défilé de crash pads sur pattes dans les rues du village. La séance de bloc n’a pas été franchement mémorable à part pour Patrice qui a réussit tout ce qu’il a tenté. Alors pour la survie des aoursiens, je réclame l’interdiction d’emmener Patrice en week-end désormais, il va tous nous tuer !

Bertrand S

Week-end à Ablon

du 03 au 04 Juillet 2004

Les blaireaux nous brouillent l’écoute

1h de marche, un gîte au milieu des vaches, un dortoir au-dessus de l’étable et un chiotte pour 50 personnes permettent généralement d’opérer une sélection sur la population. Naïvement, on pense souvent que ce genre d’endroit est moins fréquenté par les cons. Nous montagnards et/ou grimpeurs, on s’estime souvent au-dessus du lot parce qu’on accepte le confort spartiate et, même, on le réclame au nom de l’authenticité. Du coup, on imagine que les gens qu’on va rencontrer dans la montagne rustique sont triés sur le volet. Mais, ce week-end, à Ablon, on s’est soudainement rappelé que le crétin des Alpes n’était pas une espèce disparue. Au contraire, son champ d’action (de nuisances) s’étend au-delà des stations de ski confortables. Bien que rare, il est important de savoir le reconnaître car se confronter à lui en montagne peut être dangereux. Souvent le crétin des Alpes se déplace en bande. Imbibé d’alcool, il peut devenir agressif dès qu’on lui demande de ne pas hurler « ah le petit vin blanc qu’on boit sous les tonnelles » pendant le repas. Samedi soir, il a fallu déployer des trésors de patience et de diplomatie pour, d’abord pouvoir manger dans des conditions sonores presque acceptables, puis, pour ne pas déclencher une bagarre générale. Cela dit, rien ne pouvait nous gâcher le bonheur de se goinfrer de tartiflette dans un chalet d’alpage ce soir là (encore que Jicé nous a sauvé la soirée en réclamant le reblochon avec la croûte). Et malgré tout, cette soirée qui s’est terminée par une ballade digestive jusqu’au col au fond de l’alpage était une soirée réussie. Comme quoi, il est possible que les cons n’aient pas le dessus.

Bon voilà, l’épisode des blaireaux torchés, je vais enfin pouvoir passer aux choses sérieuses. Ablon, on y était d’abord pour grimper. Autant le dire tout de suite, cette falaise se prête mal à une grimpe pépère en famille où on va initier son cousin à la grimpe. Ca tape fort, c’est raide, exigeant. D’ailleurs, le pas de bloc au départ du 5b d’échauffement du samedi, je m’en rappelle encore. Voyez comme je prépare bien le terrain pour expliquer notre faible rendement du week-end. Parce que, pour être honnête, Ablon, ça mine un peu les bras et le mental et on ne sort pas 10 voies dans la journée. Mais n’allez pas croire pour autant que c’est une falaise de crichonneurs. Il suffit de regarder Berlin 90 ou picothérapie pour être irrésistiblement attiré par la pureté et la logique des lignes. Néanmoins, les belles ne se laissent pas dompter facilement. La lecture est complexe et le « à vue » est particulièrement difficile. Ceci expliquant cela, on comprendra alors pourquoi, Guillaume et Lolo ont accepté de faire une grosse pause le midi pour le pique-nique. Aussi étrange que cela puisse paraître, nos deux ascètes ont pris le temps de baffrer à midi malgré un repas du soir conséquent et un petit dej’ plus que copieux (demandez donc à la serveuse, elle se souvient encore de cette bande d’aourssiens réclamant à corps et à cris plus de pain pour finir la confiture).

Alors, à l’issue de ce week-end, j’ai envie dire : génial, faut y retourner. Certes, la falaise est magnifique, le cadre enchanteur et le gîte authentique (le fin plancher nous séparant des vaches a permis de les sentir, les voir et de les entendre). Mais Ablon est un point de chute connu des promeneurs et des grimpeurs. Le gîte se transforme en buvette dans la journée et la falaise est envahie dès les premiers rayons du soleil y compris dans les secteurs durs. Alors n’espérez pas que la difficulté des voies et la petite heure d’approche vous garantissent la tranquillité. Mais bon, Ablon est un site majeur où il convient, au moins une fois dans sa vie de grimpeur, de faire un pèlerinage (mais pas des grosses croix ….).

Bertrand S.

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