Archive pour la catégorie ‘Sorties’

Week-end à Balazuc

du 19 au 20 juin

Je me portes volontaire pour ce compte rendu de ce qu’on peut désormais appeler un classique du club, :  » the week end a Balazuc « ………………. Avec comme récurents, notre organisatrice préférée en chef, la sus-nommée jacqueline, le gite non moins fameux du vieil audon, et le chaleureux choleil d’ardèche, rappelez vous, ça a été le point de départ de la canicule qui nous a terrassé ces jours-ci………. or donc ce we démarra comme tous les we, avec son lot de désistements de dernière minute, mais, comme a chaque fois aussi, c’est toujours pour de bonnes raisons, meme si ça mets un peu l’organisateur sur les dents…….. on notera la présence de 4 familles entière, avec donc multiples activités aux choix pour la jeune garde du club: – canoé- canicule – plage- canicule – escalade -canicule (déssechement presque garantie) – sieste-canicule

mais comme c’est de la bonne graine de montagnard, la totalité des enfants a survécu au choc thermique et peut etre meme reviendra l’année prochaine…. Quand aux autres, le groupe canyon été plus que ravi de patauger dans le chassezac toute la journée du samedi……………un délice, merci jacotte pas trop rassurés de laisser les voitures dans des parkings sauvages jonchés de bris de glaces d’autres véhicules vandalisés (un grand classique en ardèche,on aime les touristes)……………..heureusement tous les papiers importants et les portables ont été protégés du vol dans un bidon étanche…………………..ouf !!!!! bon, il a été mal fermé……………mais au moins on nous a rien volé…………… je sens poindre un rictus de la part de quelques pur grimpeurs a qui ce genre de mésaventure ne peut pas arriver ………………..ayez plutot un pensée émue pour jacqueline, christian et jean qui ont vu toute leur vie , non pas défiler devant leurs yeux, mais entièrement coagulée dans une vase malodorante…………

bon a part ça une super journée canyon, de toute façon, il était quasiment impossible de grimper au gite avant 16h, bravo à ceux qui s’y sont frottés……….a la paroi, bien sur!!!! pour le restaurant du samedi soir, nous nous y sommes rendus en petits troupeaux éparses, pour la plus grande joie des serveurs qui redoutent notre venue d’une année sur l’autre…………..heureusement cette fois-ci, ils avaient décidés de fumer avant le service, ce qui les a rendus nettement plus décontractés et souriants. aprés avoir soufflé les ………..-.antes bougies de jacqueline nous avons terminés la soirée chez paulette, avec les habitants du coin pour une soirée chants traditionnel-révolutionnaire-solidaire-réfractaire-ardècheforever!!!!!!!!!! fort sympathique mais bon, nous on avait rien fumé et ça a été dur de se mettre dans l’ambiance……….

Dimanche les énergies se sont un peu dispersées, les familles sont allés pagayer en canoé, les grimpeurs ont été incapables de trouver un site a l’ombre pour la matinée. alors retour bredouille au gite, sieste et baignade en attendant l’heure fatidique de 16h pour une petite séance avant de plier bagage . on aurait bien fait un we excusivement canyon pour le coup, mais on ne regrette rien, l’organisation et l’accueil ont été sans failles!

donc merci jacqeline, j’ai repris gout au canyon, mais 40° a l’ombre ça aide……………

Caro

Grimpe au Verdon

du 5 au 8 mai

L’humilité devant le gaz

Ca nous apprendra. Nous aurions du relire mes anciens comptes-rendus avant d’aller à ce week-end dans le Verdon. On savait pourtant qu’il y avait 300 m de vide, que la falaise était raide et qu’en plus il faut commencer par descendre en rappel pour arriver au pied des voies. On a beau le savoir et même, on a beau l’avoir vécu, il y a des fois quand on se retrouve plein gaz avec une nuée de vautours au-dessus qui attend patiemment l’heure du déjeuner, ça fait toujours quelque chose.

Par chance, l’orage de la première journée, ne nous aura fait passer que 2 jours en paroi ce qui finalement, est déjà bien suffisant pour le mental. Histoire de décourager Stéphanie, Géraldine et Boris qui ne connaissaient pas grand-chose de la grande voie, nous avons quand même profité d’une semi éclaircie pour leur montrer l’Escalès. Peine perdue, ces trois là étaient toujours aussi motivés voire plus après avoir vu les gorges d’en haut. Bon ben tant pis, fallait les amener. Le vendredi donc, pas de préliminaires, descente directe au jardin des écureuils par 4 rappels. Maintenant, quoi qu’il arrive, il faut sortir par le haut. Heureusement, la sérénité des 3 apprentis en grande voie nous rassurait, pas pour longtemps…. Alors que Sophie suivait la cordée formée par Lolo et Jicé dans « Afin que nul ne meure » (tant pis pour les vautours), Stéphanie, derrière Géraldine et Guillaume, s’évanouissait dans la première longueur de Cocoluche, sans doute impressionnée par la descente en rappels et le début de la remontée. Quelques baffes et quelques mots de réconfort plus loin, elle repartait courageusement pour terminer la voie, chapeau ! Après cette première demi-journée où nous avions évité le pire c’est-à-dire : • les chutes de pierre et d’objets dus à de trop nombreux grimpeurs crétins en ce week-end de 4 jours • une panique totale d’un des membres du groupe, ce qui peut arriver au Verdon.

On avait beau être confortablement installé dans la TBase de Lolo et Guillaume, l’appel du rocher se faisait sentir. Guillaume, Lolo, Boris et moi sommes donc repartis nous en remettre une couche l’après midi. Autant, nous pouvions faire les malins dans le jardin des écureuils que nous connaissons bien, autant les couennes du côté de « Wide is love » nous ont rappelé à quel point l’humain, tout grimpeur qu’il est, est impressionnable (même quand son surnom c’est Dieu). Même si elle ne fait que 20m, « Wide is love » demande une descente en rappel plein gaz dans un bombé pour arriver à un relais suspendu. Si l’équipement est bon et la voie pas trop dure, l’accès au relais reste sans doute un des moments les plus impressionnants de ma carrière de grimpeur. Guillaume a eu le droit à des émotions similaires dans un 6b+ voisin et engagé de surcroît. Les manips au relais et les hésitations nous ont vite amenés à l’heure de l’apéro-UNO, une tradition aoursienne.

Le lendemain, on a laissé nos padawans aller grimper en falaise pendant que nous (Sophie, Lolo, Guillaume et moi) nous attaquions à la demande. Là, un cap supplémentaire allait être franchi à tous les niveaux : difficulté, engagement, continuité, maîtrise de soi. On s’attendait à 320m de 5c/6a. Nous avons trouvé 320 m de grimpe soutenue, engagée et patinée. Les cotations devant être celles de l’ouverture (1968), elles nous ont déroutés. Bon allez, je balance : Guillaume s’est fait prendre sec dans un soit-disant 6a (Ah la fameuse L10, z’avez pas fini dans entendre parler. D’ailleurs, je pense que l’expression faire une L10 va prendre un sens d’ici peu). Pour me faire pardonner d’avoir fait le corbac, je signale qu’à Orpierre, le même Guillaume nous a quand même sorti un 7b (ça va, je vais pas me faire frapper ?). 8h après avoir fait les crapauds dans l’eau stagnante des tunnels du sentier martel et les sangliers en cherchant l’attaque de la voie nous sortions héroïquement de cette voie, pas peu fiers quand même. D’ailleurs je ne peux m’empêcher de flatter mon ego (et celui de Guillaume par la même occasion) car je reste quand même assez content de moi d’avoir fait ces 320 m en tête. Pour l’apéro du soir qui a suivi, nous retrouvions nos jeunes padawans frais comme des gardons car nous n’étions pas là pour les martyriser.

Bertrand S

Canyon

1er mai

Et bien, c’était une bonne remise en jambes comme on les aime qui laisse présager une super saison canyon….: – Organisation sans faille mis à part un beau brin de fille à faire rentrer dans une combi 12 ans et l’absence du litron avant ou aprés canyon C’est dit! cette année le canyonneur devient sobre… – du soleil comme il en faut – 17 participants enthousiastes et motivés avec même une participante en jean’s – de l’eau OUF!! Il faut dire que j’avais la pression parce que à Serriére…. de Briord, il y en a et dans mon Noire Fontaine c’était pas gagné!

En effet , David part le premier avec son groupe, arrive dans le ruisseau et revient vers moi trés gentleman:  » euh! j’ai du me tromper, il est sec le ravin » Et moi, sereine!:  » ça coule aprés les 2 premiéres cascades » ……Je venais juste de l’apprendre de 2 canyoneurs qui arrivaient quand on partait!

Et puis , départ : En tête , le groupe de David et ses débutants, puis le groupe de fred avec la potentielle hypothermie en Jean’s, puis le groupe d’Ingrid et Jean à l’arrache avec les techniques de l’espace et les potes trouvés au supermarché la veille…et puis moi avec un copain potentiel moniteur qui voulait manoeuvrer de la corde et notre couple de tourtereaux, patients devant nos nouilles et nos noeuds savants, confiants sur un départ …on va dire …technique, le sourire aux lévres….

Eh bien pas une bavure, pas la moindre coucougnette d’égratignures, rien …..tous indemmes et contents! Avec Jean, on a bien essayé de taquiner le diable sur des sauts douteux mais rien n’y a fait : Conclusion: sortie Nickel et groupe de choc à passer à la vitesse supérieure

Jacqueline

Week-end à Orpierre

du 09 au 10 avril

Moi j’préfère être content avec mon assiette trop pleine de pâtes que d’être triste avec mon assiette vide

Fallait bien lui trouver un titre à ce compte-rendu de we. J’avais le choix entre les hollywoodiens : « Hivernale extrême à plus de 1000 m » ou un titre style « les charlots » comme « Quand on se pèle, on bouffe ». Finalement, j’ai opté pour la phrase clef de Jicé qui nous a décidé à racheter 500g de pâtes par peur de manquer. De toute façon, l’organisme pour le protéger du froid, il lui faut du gras (là je suis en train de déborder sur un compte-rendu d’une sortie ABC de la semaine d’avant en Vanoise). Camille et Caroline avaient prévu le coup, à part 500 g de pâtes, il ne manquait rien et surtout pas de fromage râpé. Sachant ce qui nous attendait le soir, on s’est presque privé à midi afin d’avoir l’estomac complètement vide le soir.

Quoi ? Qu’entends-je ? La bouffe c’est bien gentil mais c’était comment la grimpe à Orpierre ? Euh honnêtement, j’en sais rien. Comme il faut bien l’écrire ce compte-rendu, je vais faire comme si j’avais grimpé alors. Donc, le samedi matin, rendez-vous était donné au secteur du château direction les « racines du ciel » pour l’échauffement et « devers » pour la suite. Ce n’est qu’après avoir affronté les éléments déchaînés au col de la croix haute que nous avons pu atteindre Orpierre miraculeusement épargné par la neige (à part quelques flocons disparates).

Après coup, je me demande si je n’aurais pas carrément préféré une averse bien franche. Ca m’aurait sans doute évité de me geler les doigts et de me mettre taquet dans le 5. Pendant ce temps, Dieu, qui par définition est imperméable aux conditions climatiques (j’ai fait un mauvais jeu de mots, là non ?), enchaînait tranquillement jusqu’au 7a où il dû prendre un repos quand même. Tandis que le reste des troupes, frigorifié, rajoutait des couches de vêtements en pensant secrètement à l’orgie promise du soir.

Je ne vous bassinerai pas plus sur le repas du soir qui fût à la hauteur des espérances. Après un samedi qu’on qualifiera de médiocre grimpatoirement parlant, le soleil du dimanche laissait espérer une belle journée d’escalade. On ne va pas nous plus faire les malins, nous n’avons pas pris de coup de soleil. Et le froid engendré par le passage à l’ombre de la face a servi d’excuse à certains pour aller terminer les pâtes de la veille (parce que si vous avez suivi, vous devez savoir qu’il en restait des pâtes).

Finalement, on ne se plaindra pas de ce we de grimpe car la région d’Orpierre a été miraculeusement épargnée par le mauvais temps. A part Guillaume, qui cherchait absolument à faire du canyon dans les dévers les plus résurgents, tout le monde a grimpé au sec. Ce premier we escalade de la saison, s’il n’a pas été riche en croix (Enfin, Lolo 7a en tête quand même), nous a permis de retoucher du rocher qui n’était pas maculé de glace et de neige. Ca fait du bien parfois.

Bertrand.

Ski de rando en Vanoise

du 2 au 3 avril

Fin de saison …. provisoire en Vanoise

Etre en retard dans mes comptes-rendus me permet aujourd’hui d’éviter de vous raconter des conneries. En rédigeant celui-ci juste après la sortie, j’aurais pu vous dire que la saison de ski de rando est terminée, que la neige tombée abondamment cet hiver a fondu définitivement avec le redoux et qu’il est temps de ranger les skis et de sortir les chaussons voire les piolets tant que les couloirs ne sont pas trop fournis et en neige dure. Bref que le printemps était là et que cette sortie marquait la fin de l’hiver. Les chutes de neige jusque sur l’A40 ce week-end m’évite cette bévue mais rendent ce compte-rendu un peu anachronique. Vous n’avez qu’à faire comme s’il faisait beau dehors et ça le fera …

Donc, tout commençait bien ou plutôt tout commençait comme d’habitude avec Sandrine et Hélène : pour atteindre le refuge, un faible dénivelé nous attendait mais l’approche était terriblement longue. Je regardais inquiet sur la carte IGN d’Hélène l’itinéraire proposé : il commençait dans le coin inférieur droit de la carte pour terminer dans le coin supérieur gauche. Ca n’était pas bon signe. Et pourtant, une fois le dernier télésiège dépassé, toute trace de beauferie valdisérienne disparaissait : on était en Vanoise sauvage et c’était beau : un vallon sauvage tout juste parsemé de quelques chalets-refuges s’offrait à nous. La platitude du vallon offrait une vue qui n’avait d’égale que le degré de souffrance de Sandrine sur ce genre de parcours. Au col du Pisset, nous avions fait à peine 800m de dénivelé mais nous avions trop d’heures de ski dans les pattes et le cerveau trop embrumé par une discussion sur la constitution européenne pour pousser jusqu’à la pointe de Méan Martin. La descente bien qu’épique n’a pas été mémorable. Il a fallu chercher les plaques de neige au milieu des jolis pâturages.

Nous sommes arrivés suffisamment tôt au refuge pour profiter du soleil de plus en plus présent. Les couleurs fantastiques qu’il a données à la montagne en se couchant ont été une belle récompense. Sandrine nous a amené une récompense moins spirituelle. En effet, cette journée du 02/04 c’était la Ste Sandrine et son anniversaire. Comme Hélène connaissait les gardiens, on a également eu le droit à l’apéro. Heureusement, que le lever n’était pas prévu à 5h le lendemain !

Le lendemain donc, le ski de rando commençait (le ski de rando c’est le truc où ça monte d’abord pour descendre ensuite, contrairement au ski de fond). Les conditions anticycloniques avaient permis un bon regel mais le froid ambiant augmenté par le vent à l’approche du sommet de la pointe de la Sana allait presque nous faire regretter cette neige très porteuse. Le jeu en valait la chandelle car le sommet de la Sana offre un panorama à 360°: au premier plan : la grande casse et la Vanoise. Au loin : les Ecrins, les Alpes Suisses, le massif du mont blanc, excusez du peu !

Avec un peu d’avance sur le groupe, je suis arrivé au sommet en plein vent dans une neige dure sur une pente ne laissant pas de place à l’erreur. Pas fidèle pour 2 sous à mes principes par flemmardise, je n’ai pas suivi le principe qui dit : « quand tu hésites à mettre les couteaux, c’est qu’il faut les mettre ». Ca m’apprendra car en gagnant du temps à ne pas les mettre, je me suis pelé plus longtemps au sommet en priant pour que Bruno, avec qui nous avions rendez-vous, ne soit pas à la bourre.

Par chance, Bruno était pile à l’heure (après tout c’est son métier de tenir l’horaire). Nous sommes donc redescendus fissa. Enfin fissa, c’est une façon de parler parce que le vent les regels, les redoux avaient fait de la pente sous le sommet un champ de neige hétérogène inskiable sauf pour Bruno, décidemment écoeurant skis aux pieds. C’est donc avec une agréable surprise que nous avons découvert un champ de poudre légère et facile à skier 300 m plus bas. Cela dit, ça n’a pas duré longtemps et en dessous de 2000 m, il fallait se rendre à l’évidence : la neige était vieille et avait été réchauffée et recongelée de plus nombreuses fois que du bœuf britannique de 1996.

Après quelques pas de patineurs, nous atteignions la terrasse du bar. Je vous épargne l’éternel refrain du retour brutal à la civilisation après deux jours en montagne mais il faut reconnaître que finir la course sur une terrasse à Val d’Isère, c’est du brutal de chez brutal. Du coup, on n’a pas pu s’empêcher d’être méchant avec le serveur. Enfin merde, on a beau ne pas être savoyards, on n’accepte pas trop de se faire traiter comme des touristes de base.

Bertrand S

Week-end ski de rando à la Tournette

du 12 au 13 mars

Huit courageu(ses)x participant(e)s : nos deux organisatrices Hélène et Sandrine, Laurence et Christelle pour ces dames, Eric, Olivier, Nicolas et Patrice (le piètre narrateur)pour respecter la parité chèrement défendue par une campagne nationale peu de temps avant.

Objectif : la Tournette

Temps : magnifique. C’est sur un point comme celui là que l’on reconnaît des super organisatrices : beau temps samedi, perturbation dans la nuit et beau temps le dimanche.

Neige : parfaite

Regroupement au Cropt à 10 h précise. Les ceusses qui sont en avance attendent ou vont faire un petit tour en voiture histoire d’apprécier les bienfaits de la civilisation quelques minutes de plus. Préparation minutieuse du matériel et départ sous l’œil attentif d’Hélène avec son ARVA en mode comptage. Nous sommes tous passés, mais limite limite au contrôle !

Pour la montée au refuge de Rasairy, 700 petits mètres de dénivelés avec deux options au choix :

– version Hélène, sportive et formatrice (à recommander aux novices de la conversion),

– version Sandrine pour ceux qui avaient perdu Hélène de vue, plus dans l’esprit promenade gentille.

Par pudeur, je ne dirai pas qui est arrivé en premier !

Comme nous n’avions pas eu l’occasion de nous servir des ARVA à la montée, nous avons fait un petit exercice d’entraînement de recherche de victime d’avalanche à la place de la sieste. Le tout suivi d’un cours de descente histoire de se mettre en appétit pour le soir.

Refuge super sympa, tout confort : toilettes (2 SVP !), chauffage, apéritif et repas servis à table.

Dimanche matin lever avant l’aube, petit déjeuner et départ vers 7h 45. Le brouillard nous a suivi jusqu’à 2000 m. Après il en a eu marre (c’est Hélène qui donne le rythme …). Joli couloir bien large, petite traversée et ça y est, nous étions déjà arrivés.700 m finalement ce n’est pas grand-chose, surtout quand on a bien retenu la leçon de conversion de la veille (super organisé le WE initiation, tout en pédagogie démonstrative). Panorama magnifique et tous les superlatifs que vous voudrez bien rajouter.

Une descente de 1400 m nous attend. Vu le temps que j’ai passé le nez dans la neige, je ne peux pas en dire grand chose, sauf que la neige était parfaite pour s’essayer en hors piste (souple à souhait). Les autres y assurent un max, c’est des pros de la glisse. Bon forcément Nicolas est un peu jeune pour apprécier pleinement, mais je suis sûr que ça viendra.

C’est déjà assez dur comme cela de déchausser, alors pour en profiter encore un peu, quoi de mieux qu’une terrasse ensoleillée et une boisson bien fraîche qui mousse pour se réhydrater.

A la prochaine, et un grand merci à Hélène et Sandrine pour ce WE magnifique qui ressemble fort à une invitation à participer à la prochaine rando.

Patrice.

Sortie spéléo dans la grotte de la Moilda, Lompnaz dans l’Ain

Participants : Josiane, Fred, Patricia, Xavier et 7 initiés.

Le compte-rendu de Xavier :

Rendez vous au trou à 10 h du mat, arrivée de tout le monde une demi heure après, avec pour excuse d’oubli de changement d’heure ;-).

Patricia et moi partons devant vers 12 h équiper le trou, les autres devant nous rattrapper. 4 Kits pour deux, ça fait lourd… J’équipe le début en prenant mon temps, la cavité est extrèmement sèche, ça ne coule quasiment pas. Vers – 150, ne voyant pas le reste du groupe, je passe le relais à Patricia pour qu’elle apprenne à équiper. Il nous faut ruser : nous n’avons pas assez de plaquettes pour aller jusqu’à la salle Pétrière, nous avions pourtant pris une dizaine de plaquettes de rab par rapport à la fiche d’équipement… A la salle Pétrière, nous allons faire un tour dans le début des Extèmes. Y a quasiment pas d’eau, ça aurait été un weekend pour aller faire un tour derrière… Nous attendons une bonne heure l’autre équipe, et ne les voyant toujours pas, nous remontons tranquillou, Patricia commançant à déséquiper. Je prends le relais pour remplir un kit, et lui laisse déséquiper le reste. En bas du P30, toujours pas de signes de l’autre équipe, et je remonte avec deux kits au cul, que je vais garder jusqu’à la sortie, qui devient alors sportive… Ce n’est que la que nous rejoingnons les autres, nous attendant sérrés bien au chaud dans le Van d’un des initiés… Entrés tard sous terre, il ne sont descendu qu’à -150, et sont dehors depuis 1 h 30… Nous ne les aurons donc pas vu beaucoup!!!

TPST : 10 h

Retour sur Grenoble vers 00 h pour une courte nuit…

Xav

Le compte-rendu de Jacotte :

Nous étions 5 courageux d’ABC à faire notre baptéme de spéléo Dimanche avec le club Vulcain.. Un grand moment! Merci à Fred! En dignes grimpeurs ou canyonistes nous avons dévalé la grotte à fond les ballons; les encadrants ont à peine eu le temps de nous expliquer le fonctionnement de leur feraille qu’on était déja en bas …Et puis, quand on sait pas on improvise….deviation ou fractionnement; peu importe tout dans le même sac! Bon evidemment à la remontée , ça se corce et on a fait moins les malins …Hein David?? Quant à moi, je trouve que sans lampe et avec des graviers dans l’oeil, je me suis pas si mal débrouillée .C’est pas de cul qd même dans une grotte quand la lampe elle tombe en panne! Merci à Ingrid d’avoir joué ma lumiére.Quand à Camille (Coutin ) c’est aussi la torpille …des profondeurs! Mais je confirme encore aprés mon expérience de l’année derniére : la Spéléo c’est pas un sport de tapettes et j’éviterai de mettre des jupes pour qqs temps! Ca tombe bien de faire ça en Hiver! Parole à vous….

Le compte-rendu de David :

Un grand merci à Fred, son club et ses membres pour cette initiation inoubliable !

Pour ce qui est d’hier, ça commençait plutôt comme ça pour moi :

« Nous partîmes quelques uns ; mais par un prompt renfort, nous nous vîmes encore plus en arrivant au port, »

Jusque là tout va bien, pas trop trop en retard sur le planning (quelle chance que d’autres soient arrivés plus en retard que toi hein Jacquotte ?!). Puis viens l’heure de l’habillage, de la revue de matériel et du briefing à la Benoît Poelvoorde. Fiers d’êtres canyoneurs pensant rentrer dans la secte de ceux qui s’assurent à 2 points d’ancrages (rhaaa ils ne s’étaient pas trompés !! damned), nous écoutâmes sans retenue quand même leurs conseils.

« Sous moi donc cette troupe s’avance, Et porte sur le front une mâle assurance. »

Ahaaaaa quelle belle bande d’initiés !! s’exclamèrent nos mappistes (oui c’est aussi la secte de ceux qui portent des gants mappa !). Partis en tête, à nous canyonneurs on n’allait pas nous la faire à nous : pfff ! descendre, nous ? fastoche ! et avec le style en plus. …et là catastrophe : pris par cette folie sportive et passionnée qui nous pousse à aller tellement plus bas, plus loin, plus vite, un éclair
de lucidité (pas éclairée par la lampe de Jacqueline malheureusement !) nous a tous transpercé l’esprit (auquel presque JAMAIS un canyoneur ne pense) : IL FAUT REMONTER.

« Tant, à nous voir marcher avec un tel visage, Les plus épouvantés reprenaient leur courage! »

Même pas mal, ni en pestant dans le p30, ni en buvant cette…pisse de roche, ni en rampant dans la boue ! Les premiers furent les derniers mais dans un temps somme toute apparamment correct (on l’a échappé belle). Rangeage du matériel, remplissage de ventre, réchauffage obligatoire (sauf pour les Vulcains car c’est aussi la secte de ceux qui n’ont pas froid !), une soupe et au lit !!

Quelle belle aventure, à recommencer sur une période plus longue.

Encore merci à ces passionnés, restez-y et faites nous rêver encore…
Merci à Corneille, vous aurez reconnu les fameux /vers de terre/ (warf
!!) acte IV, scène 3 de /Le Cidre
Bernie de l’équipe ABC

Le compte-rendu de Ingrid :

bon alors, la spéléo, c’est pas compliqué à l’aller.c’est comme un canyon quasi sec de nuit (pas de quoi frimer n’est-ce pas?) sauf qu’on n’est pas déguisé en homme-grenouille mais en extra-terrestre(vulcain?). jusque ici no soucaïaïaï!!. là où ça se corse(c’est toujours compliqué les histoires
corses) c’est au retour. tout canyonneur bien organisé (et surtout fainéant par nature) prévoit sa petite navette pour repartir du bas du canyon. et ben pas le spéleo. Lui, il compte sur un système plus que précaire pour remonter à la surface : une ficelle, une poignée, un bloqueur et beaucoup d’huile de coude et du reste. Finalement on s’en est tiré avec quelques bleus. pour rectifier le CR de Xavier: le van n’était pas chauffé et la consigne avant la descente était de remonter au bout de 10 minutes si on n’arrivait pas à  » l’hopital parisien ». Sinon autre grand événement j’ai effectivement été une lumière durant cette AM, le phénomène est assez rare pour être souligné. Merci à Fred pour son initiative et merci à tous les autres pour leur encadrement et leur gentillesse.

Ingrid.

Canyon des cuves du Buizin

le 31 Octobre 2004

Un canyon Halloweenesque !!!!!

Dimanche 31 Octobre, à Vaux en Bugey dans l’Ain, d’étranges monstres, à l’air pourtant sympathique, avaient rendez vous, pour le dernier inter clubs canyon de la saison. Pour cette rencontre régionale, étaient représentés les départements de l’Ain, Rhône, Isère et Savoie.11 clubs, soit une quarantaine de personnes déguisées sont venues pour descendre le canyon des « cuves du Buizin ». 2 heures de descente peu technique, mais agrémentée par les pluies diluviennes de la semaine. Et surtout une descente endiablée par la présence de fantômes, diablotins, citrouilles et autres monstres d’Halloween.

Malgré une météo clémente, une température air / eau correcte, c’est avec plaisir et réconfort, que tous ont dégusté le café et le vin chaud à l’arrivée. De grandes tables ont été dressées pour un repas champêtre chaleureux. La petite fête bat son plein. Histoires et rires tranchent le silence automnal des lieux. Pour le plus original déguisement de la journée, le trophée de « la citrouilles d’or », a été decerné à Denis de la tribu canyon, pour la parodie réaliste de massacre à la tronçonneuse. A eu lieu, également la grande cérémonie des « balayettes d’or 2004 ». Récompense attribuée pour l’organisation des plus gros nettoyages canyon sur l’année. Le jury du spider can’ a attribué les balayettes d’or 2004 à……………………………………. Tribu canyon pour l’organisation de « Coiserette (Jura) » en Avril. Et à sport nature pour l’organisation, du « bief du ravinet » à Torcieux (Ain) en Septembre. Félicitation à ces deux clubs de l’Ain pour leur investissement dans la protection de la nature.

Cette journée Halloweenesque, après une deuxième descente (finie à la frontale) s’est terminée, tard pour certains, mais avec la promesse de recommencer dès que possible. Rassemblement, réussi grâce à la présence de nombreux clubs ; merci à tous, merci à tribu canyon, sport nature, adam’s, fraggles, ABC, BBS, teckels, fil d’eau, vulcain, 3 mousquetons/roc altitude, et spider can’.

Pascal (SPIDER CAN’).

Week-end à la Sainte Victoire

du 09 au 10 Octobre 2004

Carbo

Carbo en voilà un titre à la con pour un compte-rendu de week-end. Et pourtant, j’ai eu beau me creuser la tête, je n’ai pas trouvé mieux. Deux syllabes pour résumer un week-end, c’est un peu court jeune homme, me reprocheront les grincheux. Sans être particulièrement fier de moi, je trouve que ces deux syllabes sont pourtant bien représentatives de ce week-end. D’abord parce que, quand il fait beau en Octobre à Aix, il fait du soleil comme en août à Lyon. Et comme il a fait beau, nous avons tous joliment cramé. Le cou d’Arnaud et le crâne de Jeff doivent encore s’en souvenir. Ensuite, parce que, la ste victoire, même si c’est de la dalle, ça engage sévèrement dans les secteurs historiques (Cela dit, quand on connaît les conditions de l’ouverture, on a tendance à moins se plaindre : ouverture du bas, parfois en solo, vous demanderez au proprio du gîte de vous raconter si vous passez par là). Combien se sont retrouvés 4m au dessus du clou, un pied dans le vide, l’autre sur un semblant de graton patiné, à crisper une réglette presque imaginaire ? Et après on dira que la dalle, ça ne daube pas les bras. Enfin, Carbo c’est également le diminutif de carbonnara. Pour se remettre de nos frayeurs du samedi et se préparer à celles du dimanche, il fallait au moins une orgie de pâtes. Là, je dois avouer que le groupe m’a déçu. A douze, on n’a pas été capable d’avaler 3 kgs de spaghettis et 3 bouteilles de vin. Est-ce la peur de ne pas décoller les pieds le lendemain, l’âge ou tout simplement la sagesse, les orgies ne sont plus ce qu’elles étaient. Ou alors, elles n’étaient pas bonnes mes pâtes ?

En ce qui concerne la grimpe, autant le dire tout de suite, ce n’était pas un week-end croix. L’engagement, la difficulté de lecture de la dalle, la longueur des voies, le soleil trop intense, l’anglais d’à côté qui parle fort, l’ampoule sur la deuxième phalange du petit doigt de pied, la trop grosse quantité de pâtes ingurgitées la veille sont autant d’excuses pour justifier (s’il en était besoin) l’absence de motivation pour les voies dures. A part Jeff, surmotivé par sa première sortie en falaise, qui s’est permis de tout essayé y compris un plomb de 6m dans un 6b+, respect (surtout pour un canyoneur). A la recherche désespérée d’une excuse à mes contre-performances, j’ai d’ailleurs classiquement voulu me rabattre sur les ouvreurs. Ca tombe bien, j’en avais un sous la main, le proprio du gîte. Extrait de la conversation :

– Dis donc Daniel, on est allé grimpé au grand mur aujourd’hui. Ca engage là-bas. C’est toi qui as équipé ?
– Non, j’ai rééquipé seulement. J’ai réuni tous les ouvreurs il y a quelques années pour leur demander ce que j’avais le droit de faire. T’as grimpé où ?
– Ben, secteur OVNI.
– Ah oui, là t’as vu la voie OVNI, le point sous le relais, c’est engagé là, non ?
– Euh ben non, j’y suis pas allé dans celle-là (6c c’était un peu trop pour mon moral et mon physique du moment, alors en plus avec un clou tous les 5m….).
– Dommage, t’aurais dû voir. A cet endroit, l’ouvreur avait maté un plomb d’artif. J’ai quand même demandé si j’avais le droit de mettre un spit.
– ….

Après avoir entendu ça, je ne pouvais décemment pas pleurnicher pour réclamer un point tous les 2 m dans le 6a, ça se fait pas. Donc bon, voilà la sainte victoire, on aime, on adore même. Simplement, il faut savoir que certains secteurs ont une histoire qui fait que l’engagement est permanent. Alors, on aime ou pas cette vision de l’équipement très « t’y vas si t’es homme ». N’empêche, c’est le premier équipeur qui décide. La peur n’est peut-être pas un prix si élevé à payer pour parcourir un tel océan de dalle.

Finalement, aussi déplaisant que puissent être l’engagement des voies, le soleil de plomb du sud et le fait de grimper avec des canyoneurs, nous avons encore passé un week-end mémorable dans un des plus beaux sites de grimpe en France. Que demander de plus ? Ben, d’y retourner …Comme c’était la dernière sortie de la saison, va falloir bosser pour sortir un calendrier aussi bien que cette année.

Bertrand S.

Week-end dans la Sierra de Guarra

du 20 au 23 Mai 2004

Les acteurs principaux : Claire la parisienne active, Nathalie la provinciale pas farouche, Axel dit Otto von Bauknecht le Boucher de DÜSSELDORF, Bernard le renard , Antoine la bonne occaze, et moi.

Les acteurs secondaires:
– les 200 participants du rassemblement international canyon qui ne s’étaient pas rassemblés du tout
– les canyonistes de tout poil (non pas à poil…) qu’on a pu découvrir aux détours des chemins
– les suédoises ….qu’on a cherché en vain…..pas de regret David!
– nos voisins du Bungallow d’à côté qui préféraient le canyon Baràtapas
– le paysan bourré qui pensait qu’on allait mourir en partant sous la pluie
– mon danseur tatoué du petit bar torride d’Alquézar (je me suis dévouée : il ne plaisait pas aux 2 autres filles…)
– le sanglier qui se matérialise au milieu de la route (bien évité bravo Bernardo!), les cochons qui se font égorger ,les vaches qui indiquent le chemin , les moutons paumés qui nous suivent, les vautours qui attendent les cadavres de canyoneurs et pas de serpents OUF!

Programme:
Jeudi :-1h du mat: arrivée chez Antoine au présbytére: délires de Nathalie sur la pelotte basque, priére puis Dodo ….merci Antoine pour l’accueuil
-9h départ et visite de ma famille, voisine d’Antoine ,que je n’avais pas vu depuis 25 ans …merci à tous de m’avoir accompagné dans ce grand moment d’émotions…
-15h départ pour tracito inf qu’on a terminé sous l’orage . Bosse au genou pour Bernard et plomb de 3m pour Antoine ( pb de Vertaco??)
-20h Visite de Consusa …et oui ça brasse , on a bien fait d’avoir abandonné l’idée!
-21h petit bungallow qui va bien ,nous dormirons à 4 dans 3m2…
-22h premiére visite au rassemblement: ils regardent un film….nous , on va manger
-23h Trop tard ,ils ont terminé de regarder la télé (quelle ambiance!!!)

Vendredi: -9h départ pour le magnifique canyon du Glocés (petit joyau de la nature ).Antoine se coince sur un petit rappel (pb de Vertaco encore??)Arrivée sous la gréle….
Puis on mange dans la voiture , on dort un peu pour ceux qui ne conduisent pas et on attaque sous la pluie, à 16h, la marche d’approche des gorges du Yesa , juste pour voir qu’ils disaient!…..mais non il s’arréte de pleuvoir et on attaque la descente…magnifique ambiance genre shining!
-21 H revisite au rassemblement; decidemment ils regardent encore la télé….nous on va manger!

Samedi : – départ pour la Sierra de Guara où nous attendent qqs éclaircies et on attaque Le Fornocal avec les 300 pélos qui sont là! Mais on a pas été génés !
Certaines mauvaises langues diront qu’on attaque toujours les canyons les derniers ; mais non moi je pense qu’on a bien géré le flux! Et puis ça débite comme dans les attractions Disney, ce truc..Ca bouchonne à l’entrée mais aprés on est seul dans le wagon .En tout cas super canyon encore!
Puis on part sur ¨Portiacha vers 18h histoire de faire faire un grand rappel surplomband aux mecs!
Je passe les « putain , j’ai les foies et les autoventilations des uns et des autres..mais on a bien rigolé; et le tout s’achéve à 20 h sur une partie de boules où les mecs se sont royalement vengés!!
Là c’est la fiévre du Samedi soir qui nous prend et sans se laver ou se changer on se termine sur un petit resto et notre petit bar torride d’Alquezar que tout le monde reconnaitra….. Pas de détails….
Il faut savoir que les chauffeurs ont qd même conduit 1h pour nous ramener au bercail à 3h du mat!!!

Dimanche : l’ambiance est morose, c’est la fin; mais un magnifique canyon nous attend encore sur la route : Foz de la canal où nous avons tous assurés comme des bêtes vu l’état de fatique digestive où nous étions et la relative difficulté du canyon ; il faut le dire! Même Antoine ,il s’est même pas coincé sur un noeud, une sangle de sac ou un vertaco bizarre!
Fin des festivités 17h, repas à ST Lary19h, retour sur Lyon 2h, retour sur Paris 8h du mat juste à l’heure pour le boulot.
Bravo Claire!!!!!

Conclusion:
Mais non le canyon c’est pas fatigant et on est pas des boulimiques.
Ya qu’ à voir,Nathalie et moi on était fraiches comme des cardans Jeudi soir!
Et si les acteurs ont des détails à rajouter n’hésitez pas!!
A bientôt pour de prochaines aventures

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