Week-end à la Sainte Victoire
29 Septembre au 01 Octobre
Dalle v Devers.
Ayant failli à mon devoir lors de la dernière sortie club et sollicité de toute part, je me décide finalement à rédiger le compte-rendu de la sortie à la sainte victoire. Je me fais un peu prié mais c’est toujours un plaisir de se remémorer le week-end passé quand la motivation au boulot est au plus bas.
Bref, ce week-end commençait pourtant mal : tête en l’air, j’avais oublié que la course Marseille-Cassis se déroulait le même week-end. Je me suis donc royalement inscrit à cet événement peu de temps après réservé le gîte et prévenu le proprio de mon arrivée. Puis, en catastrophe, je me suis reposé sur Guillaume et Lolo pour qu’ils réparent ma bourde et s’occupe de l’organisation du week-end.
Evidemment, ils en ont profité pour transformer ce week-end « grimpe dalleuse avec des clous rouillés tous les 6m » en week-end « gros devers bourrins sur spits de 12 ». J’abuse, Chateauvert c’est bien même si c’est trop fréquenté. Et puis, après 20 bornes en courant, je n’étais pas forcément en état d’apprécier. Rebelle comme je suis, j’ai quand même réussi à me trouver une voie on ne peut plus dalleuse. Pour le reste, c’est prisu mais faut des bras et pas de gras (de là à dire que ça aurait dissuader certains de prendre du Nutella le matin …). C’était d’ailleurs la caractéristique principale des mutants qui faisaient la queue pour enchaîner « les éléments » et son « repos » original (cf les photos de Guillaume).
La revanche des amateurs de dalles n’allait pas tarder à arriver. Mardi, direction le secteur Série noire : marche d’approche pénible, rocher patiné et mouillé, points précaires et éloignés : la sainte victoire dans toute sa splendeur ! Les premiers couinages arrivèrent donc dès l’échauffement (morceaux choisis : Ah ben c’est bon, j’arrête là pour la journée ! Oh putain merde, c’est quoi cette voie de merde putain ! Fais gaffe (à répéter 18 fois d’affiler) !). Une fois l’échauffement psychologique terminé, il était temps de se mettre à table et au soleil (enfin ce qu’il en restait). Histoire de se finir, chacun s’est tué les bras comme il a pu avant de rejoindre la voiture et d’admirer les couleurs de la sainte Victoire lorsque le soleil se couche. Alors oui, la sainte c’est dalleux, l’équipement n’est pas top. Mais le coucher de soleil sur la montagne, la grimpe au milieu d’un océan calcaire unique, le gîte de Puyloubier ne valent-ils pas de faire le déplacement une fois par an (j’allais oublier de citer la proximité de Chateauvert !).
Bertrand S