ABC Araignée Bleu Ciel

Oyé oyé membres du club ABC, laissez moi vous raconter l’épopée d’ABC à Opierre.

L’aventure commença vendredi soir où 17 grimpeurs chevronnés et décidés à bouffer de la roche partir de Lyon direction les Hautes-Alpes, au fameux site d’Orpierre, petit paradis de l’escalade. Arrivée sur le camping vers 19h pour les uns, 21h pour les autres, nous avons investi les mobil-home et attaqué par un apéro bien mérité J ! Une soirée dans la joie et la bonne humeur, au grand désespoir, je pense, du couple de vieux de la caravane d’en face qui ont profité, malgré eux, de la soirée.

Samedi matin, debout 8h (un peu rude mais on est au taquet). Au réveil, le grand sujet de conversation n’est pas, à la grande surprise, l’escalade, mais les RONFLEURS !!!!!!!!  Certains d’entre nous (2 personnes exactement), que je ne nommerai pas pour des questions de confidentialités (n’est ce pas Estevan J ), ont assez mal dormi. L’un a donné des coups dans les murs toute la nuit et l’autre a préféré le canapé du salon avec le ronflement du frigo… Quelle nuit ! Bref, p’tit dèj et 9h30 tout le monde est prêt à partir, direction le secteur d’initiation « 4 heures Est ». Au programme une dizaine de voies entre 3a et 4c+ pour s’initier en tête et se mettre en confiance, plus un beau panel de voies en 6a et un fameux 6b avec un pas bien pourri !! Bravo à Julien pour avoir posé les dégaines, malgré un superbe plomb parait-il. L’après midi, toujours dans le même secteur, couenne pour les uns et initiation aux manips de relais avec un enchainement de 3 petites longueurs pour une hauteur totale de 55m pour les autres. Il est 17h, on commence à en avoir plein les doigts après avoir mangé de la dalle toute la journée.

Il est 18h, on fait un petit détour par la superette du coin pour refaire le plein d’apéro. Au menu, pâtes carbonara. On a laissé la cuisson des pâtes à Estevan, comme ça il n’y a aucune critique possible J ! La soirée se déroule encore une fois dans la joie et la bonne humeur. Les remontants sont bien utiles pour résister contre la fraicheur de la nuit. Au passage, Nico paye sa tournée de Clairette pour fêter les 30 ans de Séverine. La soirée se termine avec les résistants qui décident de se lancer dans un « Times-Up ». Attention, l’esprit de compétition est plus que jamais présent J, même à cette heure-ci !

Dimanche matin, réveil 7h30 ! Aie ça fait mal ce coup-ci. Allez, on se réveille et on s’active car tout doit être rangé et nettoyé pour 9h30. Pour cette journée, changement de secteur. Pour la quasi-totalité du groupe direction le secteur « Cascade » pour la matinée. Petit coin paradisiaque avec des voies d’une longueur dans tous les niveaux (mais assez patinée parait-il) avec un petit ruisseau alimenté par une cascade qui donne un petit coté détente à ce site. L’après midi, direction la sieste pour les uns, les corrections de copies pour les autres (avec les pieds dans l’eau) et toujours de la grimpe au secteur « Belleric » pour les plus téméraires. En parallèle, un groupe de trois irréductibles grimpeurs décidèrent de ne pas suivre le groupe et de tenter l’ascension de la face ouest du « Quiquillon ». Au programme 170m de grimpe, divisé en 7 longueurs le tout en flèche. Au total trois bonnes heures de grimpe pour la montée. Arrivée en haut, une vue splendide sur la vallée, voir même une légère impression d’être les rois du monde J ! Mais, pas le temps de trainer car si on ne veut pas rentrer à pied, il faut rejoindre le reste du groupe. C’est parti pour 3 rappels de 40m environs. Rien de plus simple, sauf si la corde s’en mêle et s’emmêle (oh !!!). 17h15, on retrouve le reste du groupe. 17h30 c’est le départ. Retour à la vie citadine. On en profite durant le trajet du retour pour admirer le paysage et les restes de neiges en haut des sommets.

Je pense que les 16 grimpeurs seront d’accord avec moi pour dire que l’objectif est atteint : 0% de blessé et 100% de plaisir !

Au plaisir de remettre ça une prochaine fois,

Antoine.

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