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Sortie le 21 Novembre

Participants : Caroline, Victor, Patrice + un gaulois

Deux cordées, c’est parfait.

La route est un peu longue pour une journée, mais le site et la falaise le méritent amplement.

Beau temps, beau rocher, des longueurs bien longues et très esthétiques, voire athlétiques. Nous avons eu le temps de faire quelques repérages. Encore un joli coin à fréquenter.

Ce samedi 17 octobre nous nous sommes donné RDV, Cindy, Gaël, Bruno, Jacquotte, les 3 pompiers de Reims et olivier à l’église de St Pierre de Cherennes afin de nous diriger vers le Ruzand.

Après 1/4h de route un peu chaotique à flan de montagne nous nous sommes arrêtés près de ce que nous croyons être le chemin d’approche. Au bout de 3/4h de marche en plein bois et après une descente en rappel improvisée sur le tronc d’un arbre le long d’une falaise à la terre friable nous avons pu commencé le canyon… mais nous n’avions plus froid !

Après quelques petits rappels et quelques sauts, pour finir de s’échauffer, nous sommes arrivés à LA FAILLE ! Cette ouverture dans la montagne qui donne une superbe vue sur la vallée. C’est là que les choses sérieuses commencent !

Premier petit rappel tranquillou puis main courante et hop ! dans le vide ! Petite descente de 150m en rappel (en 3 jets ; 25m avec
déviation, 50m surplombant, 80m). Arrivé en bas une petite pose s’impose ! Une fois tout ce petit monde descendu, il ne nous reste plus que la C80 suivante en 15m + 70m, de la RI-GO-LADE !
Puis pour finir ce canyon quelques sauts et glissades et bien sûr … des rappels… Comme Bruno et moi avons trouvé ce canyon un peu facile et un peu court, nous avons décidé de faire une descente en plus ce qui nous a valu le droit de remonter !

Pour conclure cette sortie s’est très bien déroulée, très bonne ambiance dans ce canyon assez technique et, vous l’avez compris, où il faut savoir descendre en rappel.

Massif du Mont-Blanc, 12 sep. 2009

Participants : Frédéric Chambat, Valérie Dormann

Une des plus belles sorties de l’année par l’intérêt de la voie et la beauté du lieu. La Contamine-Grisolle c’est une voie en neige, glace et mixte, la plus facile du Triangle du Tacul. Si on pousse un peu on sort au sommet du Tacul ce qui ajoute à l’intérêt la voie.

Au départ nous avions prévu de faire la traversée de la Meije, une sorte de Graal des alpinistes. Valérie l’ayant faite cet été avec un guide, elle était partante pour y retourner en autonomie. Mais la météo était orageuse dans le 38 et le 05, il nous restait la petite fenêtre du samedi matin à Chamonix pour faire quelque chose. Afin de profiter au maximum de la plage de beau nous partons donc vendredi à 13h de Lyon. 16h, préparation des affaires sur le parking de Cham. Valérie : « T’as tes piolets ». Moi : « Aaaaargh, non, complètement oubliés ». Mes beaux piolets légers avec des supers lames des cascades, spécialement customisés d’ergots par mes soins, complètement zappés dans la préparation du matos. Je me traite de tous les noms.

Heureusement on est à Cham et je cours à « Technique Extrême », le magasin face au téléphérique, louer une paire de piolets, beaucoup moins bien, mais y’a plus le choix. Puis nous prenons le téléphérique, descendons la fameuse arête de l’aiguille du Midi et arrivons au refuge des cosmiques vers 18h. C’est le refuge des superlatifs, un des plus hauts (3600 m), des plus chers (50 € la pension complète), le plus neuf à l’intérieur, et le plus bruyant aussi.

Affreuse nuit, je m’endors à 2h30 après que tous les départs pour le Mont-Blanc soient terminés et me réveille vers 4h. Déjeuner à 5h.

Pas trop pressés nous partons -les premiers quand même- à 6 h et entamons le couloir d’attaque 30 minutes plus tard encordés court. Le couloir est en glace et avec mes mauvais piolets je ne suis pas trop rassuré. Après 50 m nous décidons qu’il est prudent de rallonger l’encordement et de mettre des points de temps en temps. N’étant pas spécialement à l’aise je laisse volontiers Valérie passer devant. Au sommet du couloir nous passons le bloc coincé sans trop de problème et arrivons sur l’arête. Le Soleil vient de se lever et il fait parfaitement beau. Je repasse en tête pour la goulotte à 65° (c’est la pente pas la température). Petite traversée à droite, la goulotte est une fine langue de glace qui navigue entre les rochers, sympa. Retour sur l’arête, en mixte facile, Valérie repasse en tête, petit pan de neige, puis goulotte de sortie  60°, arête mixte, pente de neige et c’est l’arrivée au sommet du Triangle du Tacul. La suite est beaucoup plus facile, je reprends la tête du convoi. Ce sont des pentes de neige à moins de 40° le long d’une arête, nous gardons nos deux piolets pour un petit morceau en glace qui nous re-chauffe bien les mollets tout de même.

Une vingtaine de minutes après le Triangle on peut échapper facilement de l’arête à droite pour rejoindre en 10 min la voie normale de descente du Tacul. Je milite pour qu’on aille au sommet du Tacul, il fait encore très beau et les nuages remontant le versant italien ne progressent pas trop vite. Nous arrivons au sommet pile-poil en même temps que le nuage, 11h30.

La descente au refuge est facile et rapide, la voie normale du Tacul est hyper tracée. Nous nous reposons 45 min au refuge avant d’entamer la remontée à l’aiguille du Midi. Celle-ci est toujours aussi épuisante et légèrement vertigineuse…

Timing parfait, orage sur Chamonix au moment d’embarquer en voiture. Retour sur Lyon à 20h.

Bierghe, Espagne, du 18 au 23 août 2009

Participants : Jacqueline MELIS (organisatrice) , David BERNEUIL (encadrant), Agathe TORIELLI, Elodie LEGRAND, Yves JORAND, Sandine COTTRINO, Bruno MORLHON, Yoann NICOLAS, Gaël et Cindy LEHUÉDÉ.

Mardi

Départ de Lyon le mardi à 16h, pas stressés, pas pressés. Splendide co-voiturage: 4 personnes dans la Passat de Yoan et 6 dans le super Van de David.

L’objectif était d’arriver avant minuit à notre gîte St Lary Soulan (à la frontière). Et ben t’y crois, t’y crois pas : mission accomplie ! Sur le trajet, on a bien eu le temps de se raconter nos vacances, les anecdotes de Jack aux USA … tout ça, tout ça. Petit pique-nique en route et hop c’est reparti !

À minuit on trouve donc notre gîte avec le gérant qui nous attendait attablé devant son litron de rouge (effectivement après minuit c’est surement dur). On était dans un dortoir pour nous 10, tant de promiscuité nous a perturbé pour un premier soir… On a donc squatté 3 ou 4 dortoirs, ben quoi ?

Mais le marchand de sable ne se décidait pas à passer pour certains d’entre nous. On a donc été contraint d’aller « déglinguer des bières » dans un bar de St Lary.

Mercredi

Départ pour notre premier canyon à 1h de là, dans le Mont Perdu.

Foz de la canal (commune de Bielsa – Bassin de la Cinca) – (1h-3h30-5mn)

Je le décrirais par une succession de rappels encaissés et esthétiques. Le souci c’est qu’on était précédés par un groupe d’Allemands en formation. Hiiii ! Ben, ils ont bien voulu nous faire passer devant à la dernière cascade. Pas très … aimable, malgré la diplomatie de David. Du coup, ça nous a complètement grillé notre projet de faire un deuxième canyon (On a peut-être bien passé 6h là-dedans). Tant pis, on fait mumuse et avec Gaël on en profite pour équiper un max (aux vues de passer l’initiateur l’an prochain).

Après un bon casse-croute au bord de l’eau, nous voilà repartis pour la Siera, encore 2h de route. Il paraît qu’il y avait de beaux lacs sur le trajets, on ne vous les décrira pas avec Jacquote : RhooonnPchiiii. Nous voilà au gîte : « dis-moi pas que c’est pas vrai que ça existe en vrai un si bel endroit !! ». On était au milieu de la nature avec figuiés, amandiés… Trop beau ! Sauf que Barbara n’était plus là pour tenir ce joyau, à la place il y avait… une autre dame, sans sourire. Tant pis, on en avait à revendre ! Première petite soirée sympa avec nos éternels loups-garous qui nous suivent partout, c’est dingue !

Jeudi

Après une courte nuit, non pas à couse des Loups ou des chopines, mais à cause des 40 degrés dans les chambres, ou encore à cause d’un décalage horaire tenace pour Jack. Pas grave, dormir ? Pourquoi faire ? Départ pour le canyon à ne pas louper : ludique et aquatique, même pas besoin de baudrier. En fait, c’est une magnifique randonnée aquatique dans une rivière turquoise.

Peonera inférieur (commune de Moranno- Bassin de l’Alcanadre) – (45mn-4h-10mn)

On se serre tous les 10 dans le Van pour faire la navette et on commence notre marche d’approche. D’ailleurs on ne sait pas trop où on va mais on y va! On atterri sur une nuée de pingouins échoués, ou sur une plage de la Côte d’Azur bondée, ou encore sur une fourmilière ! Là, c’est comme à la boucherie : tu prends ton ticket. Une fois dans le canyon, la magie opère : c’est beau, il y de l’eau, des siphons, on s’amuse ! On a même fait « les merdes dans le trou du cul de l’éléphant ». Génial comme sensation ! Une pensée pour Vonvon qui a eu trop peur de rester coincé au niveau du buste avec les bras en l’air et les pieds balands de l’autre côté. Vous avez l’image ?!!! Et Élodie nous a fait mourir de rire avec son « claquage des seins » lors d’un magnifique saut.

Tant d’agitation avait brassé notre petite Agathe qui a eu besoin d’un peu de repos au milieu du canyon.

Nouvelle soirée sympa au gîte où on teste un nouveau jeu : le psychiatre ! On s’est bien marrés !

Vendredi

Ça y est on va arriver à faire 2 canyons dans la journée.

Gorgonchon (commune de Bastaras – Bassin de Formiga) – (15mn-1h-45mn)

C’est un petit canyon très étroit et encaissé. La difficulté étant d’évoluer en opposition dans les cascades pour ne pas se faire embarquer dans l’eau. Yoann s’en rappelle encore, il était un peu embarrassé avec ses grandes jambes dans de si petits espaces. Heureusement, David était là pour l’aider. Sandrine n’était pas trop rassurée non plus mais Jacquote a assuré ! Il faut dire que ça fait quand même un drôle d’effet d’être coincé entre les 2 parois. On a bien apprécié la particularité de ce canyon. Vonvon a joué à merveille le rôle du « monstre du Gorgonchon ».

On s’est un peu pommés sur la marche de retour puis on a fini par se retrouver pour manger au bord de la route. Pourquoi là au fait ?

Oscuros de Balcez (commune de Rodellar – Bassin de Isuala) – (45mn-1h30-1h)

Quelle marche d’approche magnifique ! On a crapahuté pour contourner une immense montagne. Le pierrier c’était quand même moyen ! Heureusement qu’on était chaud, le pied fragilisé de Bruno n’en a pas trop souffert. Et le canyon, un petit bijou ! Chaos d’énormes pierres, couloir aquatique où règne une atmosphère particulière dans la quasi-obscurité. Les photos parlent d’elles-même. On a joué à se faire peur, à passer dans des trous, des siphons… Un régal ! Il y avait même un drole de gars qui faisait le canyon seul… C’est pour dire si ce canyon vaut le coup !

Retour au gîte pile pour le repas, ou presque. Soirée vodka (la notre et pas celle du bar, on a fait du forcing) et PSYCHIATRE ! Le jeu qui rend fou ! Puis, avec Jack et Elo, on a tenté d’aller voir je ne sais qui que Jack connait au camping d’à côté, c’était une vrai expédition. Mais on n’a pas eu de succès ce soir là, le grand-écran a eu raison de nous.

Samedi

Nous partons pour un canyon peu fréquenté, on veut bien être très sociable … mais quand même.

Cuevas de la Reina (commune de Vadiello- Bassin de Guatizalema) – (1h-2h30-30mn)

Nous arrivons dans un cadre magnifique de lac de montagne. C’était un peu la galère pour trouver l’accès au canyon, surtout que ceux qui n’ont pas lu le topo n’ont rien à dire. Na ! C’était en fait une nage d’approche suivie d’une pseudo-escalade de montagne.

Le canyon était sec avec une vue grandiose du barrage de Vadiello. Le final raide offrait un beau rappel de 25m en fil d’araignée. Puis retour en méga nage. David et Vonvon ont adoré ! Précisons que la baignade est quand même interdite, mais on ne s’est pas baignés, on a juste traversé …

Après une délicieuse paëlla, départ pour la fiesta. Visite d’Alquézar et bar de nuit pour les « traîne-savates ». Et boum une téquila, deux, trois !!! A 2h du matin, comme on avait encore plein d’énergie, on est allé danser en plein air où il avait un concert du tonnerre, quelle ambiance ! Une vraie soirée espagnole !

Dimanche

Il faut faire les comptes, choisir le canyon du jour, ranger nos affaires…on est quand même pas très efficaces. On a presque failli se retrouver à mi-effectif pour canyoner ! Quelle flegme ! Allez hop on y va ! On se motive ! Les bringueurs de la veille sont au taquet !

Barrasil (commune de Rodellar – Bassin de l’Alcanadre) _ (1h30-2h-30mn)

C’est une belle randonnée aquatique sans corde où on en profite pour faire de magnifiques photos.

Du coup, départ du gîte à 20h ! Arrivée à Lyon à 6h15, nickel, une douche pour Gaël et au boulot !

En bref, une région magnifique, des canyons aussi beaux que variés, une ambiance sympa.

Une semaine au paradis quoi ! Encore MERCI pour votre bonne humeur à tous. Et MERCI à notre Jacquotte de nous faire partager les merveilles qui lui sont chères.

Rochetaillée, Loire, 13 juillet 2009

Encore une sortie organisée au dernier moment.

Quatre participants : Noël, Mathieu, son frère et moi même

Lieu : Roche Corbière : pas loin pour tout le monde. A l’ouest le matin et à l’est l’après midi.

Temps : magnifique !

Quelques jolies voies en 6a 6a+,des plus faciles aussi pour se reposer… et une dernière en 6c histoire de commencer à se souvenir à quoi ressemblent les choses sérieuses ! Des myrtilles au pieds des voies. On commence à mieux connaitre le domaine qui offre vraiment de bonnes potentialités pour quelques journées de grimpe pas loin de Lyon. En plus, c’est étonnant mais il y avait vraiment peu de monde.

28 juin 2009

Augmentation de la fréquentation de 50% par rapport aux deux derniers week-end pour cette sortie improvisée : Noël, Maud et moi !

Falaise sympathique avec des voies inhomogènes mais parfaite pour travailler le moral ou travailler tout cours ! Dans un cadre bucolique et frais pour la saison (voies à l’ombre, ce qui n’est pas négligeable) Le reste des voies pour une prochaine sortie…

Haute-Loire, 21 juin 2009

Grande Casse, Vanoise, 21 juin 2009

Participants : Fred Chambat et stage CAF

Montée la veille au refuge du col de la Vanoise. La petite face nord est un plan de neige d’inclinaison oscillant entre 40 et 50 degrés. Les conditions sont bonnes : la neige est dure, il fait beau au dessus de 3000 m. Montée à corde tendue avec Jarek. Beau temps à partir du col. Redescente par la voie normal depuis l’arête sans aller au sommet.

14 juin 2009

Participants : Fred Chambat (Vulcain), Jarek, Marie, Erwann, Stéphanie, Sophie

Montée la veille au refuge de l’Aigle, un refuge historique à 3400 m : comme il y a un siècle, les matelas à la place du foin. Une bonne montée : 1800 m de dénivelé, on y passe la journée ! Le lendemain c’est beaucoup plus cool, seulement 400 m sur une belle arête de neige. Montée en 1h40.

Alpes, 10 juin 2009

Participants : Frédéric Chambat. Et Geneviève en voiture…

C’est bizarre de faire du ski de rando en juin mais pas plus que du canyon en janvier !

Pointe des Cerces (73 et 05, 3097 m), versant N en ski de rando

Démangé par l’envie d’essayer le matos de ski de rando acheté en fin de saison, plusieurs tentatives avortées, celle-ci est la dernière et la bonne. Départ hier soir et dodo sur le parking des Mottets ( 2000 m). Geneviève une collègue du CAF avec qui je suis venu a oublié ses chaussures : je pars donc seul ce matin à 5 h 15 et arrive au sommet à 8 h 30 après plusieurs échanges entre les skis et les crampons aux pieds. Y’a une chouette vue là-haut, notamment sur les Écrins. Courte mais superbe descente à skis. Pas vu le loup aperçu par plusieurs personnes dans le coin ces derniers temps.