Articles avec le tag ‘Vercors’

Tentative d’ouverture aux rochers du Parquet

Vercors, 29 sep. 2007

Participants : Frédéric Chambat (Vulcain), Jaroslaw Przeczewski dit Jarek (Troglo)

Cette fois notre but est d’ouvrir une vraie grande voie. Ce sera sur la partie sud des Rochers du Parquet (Vercors) où nous n’avons trouvé aucune voie répertoriée.

Nous dormons donc au pied du Mont Aiguille vendredi soir et le samedi matin après une heure de marche d’approche sous le beau temps nous nous trouvons à l’attaque : au pied de la partie qui nous semble la plus haute, dans les 250 m, et la plus compacte (c’est-à-dire la moins pourrie !). Pas de bol la météo s’est bien planté : le temps se couvre bien et le vent se lève pour la journée, les doigts et les pieds vont geler.

Quelques tergiversations sur l’endroit exact qui nous parait le plus propice et Jarek se lance dans un départ qui semble très facile. Après une vingtaine de mètres en 3 max il se retourne vers moi : « tu ne devineras jamais ce que j’ai devant moi … un relais ! ». L’itinéraire a déjà été parcouru, nous le suivons jusqu’au troisième relais (R3), bizarrement situé 15 m après R2. Nous dépassons R3 de 20 m et ne voyons plus d’équipement. Les relais étant équipés en rappel nous en concluons que les ouvreurs se sont arrêtés à R3 et sont redescendus. Nous faisons un rappel sur arbre puis sur les relais en place. La voie parpine un peu, allons revenir un jour pour faire la suite ?

Description de la voie, voir photo jointe :

  • L1, 2/3, 20 m, R1/1 spit+1piton.
  • L2, 5c, 40 m, dans la fissure, 3 pitons, R2/2spits.
  • L3, 5b, 35 m, dépasser le R3/2spits à 15 m, relais sur arbre.

Fred

Prospection dans les rochers du Parquet et Mont Aiguille

Vercors, les 8 & 9 août 2007

Participants : Estelle Forbach, Frédéric Chambat (Vulcains), Matthieu Musso (ABC), Marie Coulet (bientot cafiste)

Eh bien nous, samedi nous sommes allés voir de près cette grotte aperçue en juillet lorsque nous avions tracé notre voie d’escalade aux Rochers du Parquet. L’entrée semblait prometteuse, elle n’était qu’environ 50 m en contrebas de notre arête, et personne ne l’avait probablement vue étant donné son emplacement caché dans un couloir.

Arrivés à pied d’oeuvre samedi vers 15 h nous choisissons l’option rappel depuis le sommet de l’antécime Nord ; un premier rappel de 45 m sur gros bloc nous mène sur l’avant dernier relais de la voie d’escalade ; nous rappelons la corde et quittons la voie en descendant un deuxième rappel de 50 m dans le couloir sud, toujours amarrés sur un gros bloc. Arrivés en bout de corde, Estelle et moi ne voyons toujours pas notre Graal et, comme le couloir n’est pas très raide, nous allongeons la corde avec toutes les sangles que nous avons à notre disposition. Nous nous longeons en bout de cette guirlande afin de désescalader le couloir. Dix mètres sont ainsi gagnés et nous avons rejoint un couloir parallèle. L’entrée est maintenant visible sur l’autre rive à une quinzaine de mètres ; elle a de la gueule. Le couloir n’est pas raide, je me désencorde et rejoins notre but (voir photo de Estelle ci-dessous). J’allume la frontale et explore entièrement la cavité : développement 3 m, profondeur 0 cm, TPST : 1 min, c’est juste un abri sous roche, ce n’est même pas une galerie colmatée !

Bon, on remballe, on s’installe au col où on commence à avoir nos petites habitudes et où Matthieu nous rejoint à la nuit. Après un dodo à la belle nous allons faire la voie normale du Mont Aiguille, toujours aussi sympa, mais derrière deux groupes de 7 personnes qui se traînent c’est l’horreur ! Pas moyen de doubler, devant nous c’est un guide et on ne double pas un guide. 3 h de montée dont au moins la moitié à attendre.

Fred

Archives
Recherche :